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« Réinventer un contrat de confiance entre les jeunes et l'entreprise », « renforcer le dialogue social » et « en finir avec la précarité grâce à un contrat de travail unique » : tels sont les axes de propositions de l'ANDRH (Association nationale des directeurs de ressources humaines), qui fédère 5 300 professionnels. Ces propositions sont présentées et débattues devant plus de 600 participants vendredi 17 juin 2011 à Paris lors des Assises nationales de l'association présidée par Jean-Christophe Sciberras, DRH France et directeur des relations sociales de Rhodia. L'ANDRH a intitulé ces Assises : « L'urgence de l'innovation sociale ». Ces propositions sont le résultat des travaux menés par l'association lors des trois étapes du Tour de France de l'ANDRH (Grenoble, le 27 janvier 2011, Reims le 17 mars et Montpellier le 7 avril) ainsi que dans ses commissions et groupes de travail.
Les deux tiers des DRH (66 %) « désapprouvent l'approche des 'pénalités financières' liées au non respect des contraintes légales adoptée par le ministère du Travail (accords seniors, égalité hommes/femmes ou pénibilité du travail en 2012…) ». C'est ce que révèle le baromètre ANDRH/Inergie pour « Entreprise & Carrières » sur les « défis RH 2011 » (1) publié mardi 17 mai 2011. Non seulement les DRH n'approuvent pas cette démarche, mais ils sont une majorité (57 %) à la juger « inefficace », tout en ayant conscience que leur entreprise pourrait bien être concernée par ces sanctions (63 %).
« Réinventer le collectif est plus que nécessaire à un moment où l'individualisme progresse », analyse Catherine Carradot, secrétaire générale de l'ANDRH, jeudi 8 avril 2011, en conclusion de la troisième étape du Tour de France de l'ANDRH, à Montpellier. Selon elle, le progrès de l'usage des TIC dans la vie professionnelle, le changement du rapport au temps, le développement de nouvelles formes de travail, telles que l'auto-entreprenariat ou le portage salarial, l'intensification du travail, l'allégement de la durée du travail et l'individualisation des salaires tendent à transformer le collectif en un objet « pluriel et protéiforme ».
« Le top management doit être clair sur ses attentes et sur sa vision [du management], qu'il s'agisse de privilégier un mode hiérarchique ou un mode beaucoup plus simple, avec le tutoiement. Le manager de terrain doit savoir dans quel environnement on lui demande de fonctionner » : tel est l'un des préalables pour « réenchanter le management », suggère Brigitte Dumont, vice-présidente déléguée de l'ANDRH, à l'issue de la deuxième étape du Tour de France de l'association nationale, jeudi 17 mars 2011 à Reims. À l'heure où se développent de nouveaux modes d'organisation du travail (télétravail, temps partagé, etc.), le rôle du manager évolue, et les problématiques de communication, de transparence et de confiance deviennent de plus en plus cruciales.
L'ANDRH a récompensé six lauréats, mardi 22 mars 2011, à l'occasion de la soirée de remise des troisièmes trophées de l'ANDRH « Juni'Or », à Paris. Ces trophées, décernés par un jury de professionnels de la fonction ressources humaines, récompensent les jeunes praticiens de la fonction RH, âgés de moins de 35 ans, qui ont fait preuve d'initiative, d'inventivité et d'une particulière efficacité pour mener des projets ambitieux dans leur début de carrière professionnelle. La cérémonie de remise des trophées ANDRH Juni'Or est également, pour l'association, l'occasion de distinguer les meilleurs mémoires de fin d'études d'étudiants qui se destinent à une carrière dans les ressources humaines. Ces trophées de la catégorie « espoir RH », sont décernés par un jury réunissant à la fois des représentants du monde académique et des professionnels de la fonction ressources humaines.
« Quelles pistes pour une insertion durable dans l'entreprise ? Faut-il explorer de nouvelles voies contractuelles pour l'emploi des jeunes ? », s'interroge l'ANDRH lors de la première étape de son tour de France consacrée à l'emploi des jeunes, jeudi 27 janvier à Grenoble (Isère). « L'important, c'est l'accès à une formation professionnalisante, ce qui se passe en amont du contrat de travail, la formation, les stages, etc. », résume Stéphane Beal, avocat associé au sein du cabinet Fidal, responsable de la commission juridique de l'ANDRH. La question du contrat de travail pour l'entrée des jeunes dans la vie active est « une fausse question », estime pour sa part Franca Salis Madinier, secrétaire nationale en charge des politiques d'intégration des jeunes à la CFDT cadres, « car il existe de nombreuses possibilités de tester un jeune : stages, CDD, intérim, auto-entrepreneurs, portage, etc. Il faut au contraire sécuriser les parcours professionnels ».
L'emploi des jeunes, le management de proximité, la diversité, l'égalité professionnelle et les conditions de travail. Tels sont les principaux thèmes de réflexion qui seront abordés par l'ANDRH (Association nationale des directeurs de ressources humaines) en 2011. Des pistes de réflexion présentées par le nouveau président de l'association, Jean-Christophe Sciberras, DRH France et directeur des relations sociales de Rhodia (AEF n°252678 ), lundi 24 janvier 2011 à Paris. Elles seront développées notamment à l'occasion du tour de France ANDRH, qui débute à Grenoble le 27 janvier 2011. Désormais dotée de nouveaux statuts (AEF n°264302 ), d'un président élu pour deux ans et d'un bureau national élargi, l'ANDRH s'est aussi donné pour objectif d'augmenter son nombre d'adhérents à 7 000, contre 5 000 aujourd'hui.