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PDE « apporte son soutien à une majorité des mesures préconisées [par le rapport Demuynck AEF n°238572] » et demande « que ces mesures pour lutter contre le décrochage (…) soient prises au plus vite », indique l'organisation étudiante dans un communiqué le 16 juin 2011. L'organisation étudiante exprime toutefois « ses interrogations et son opposition sur certaines d'entre elles ». « La suppression des sessions de rattrapage en L1 est clairement en opposition avec la volonté affichée de faire réussir chaque étudiant (…). La seconde session est une véritable seconde chance pour les étudiants ». PDE juge aussi que la proposition d'instaurer des quotas dans les IUT et les STS pour les bacheliers professionnels et technologiques n'est pas pertinente. « Elle risque de stigmatiser une population d'étudiants et le nombre de candidatures de bacheliers de ces séries n'est pas suffisant pour atteindre les chiffres respectivement de 40 % et 60 %. »
« Le manque d'encadrement en premier cycle et l'absence de réglementation contraignante [sont les] premières causes de l'échec à l'université », affirme l'Unef le 15 juin 2011, après la publication du rapport du sénateur Demuynck sur le décrochage à l'université (AEF n°238572). « Les causes sont connues depuis longtemps (…). L'heure n'est plus à la prise de conscience mais à l'action (…). La faiblesse des moyens alloués aux formations de licence se traduit par des taux d'encadrement largement en deçà des standards internationaux et place la France au dernier rang des pays de l'OCDE (5 enseignants pour 100 étudiants). En laissant les étudiants livrés à eux même, le système universitaire fait aujourd'hui de l'origine sociale l'un des principaux vecteurs de réussite », estime l'organisation étudiante.
« Introduire un quota minimum de 60 % de bacheliers technologiques ou professionnels dans chaque STS et 40 % dans chaque IUT (pour les activités de services). À court terme, conditionner toute nouvelle ouverture de STS et IUT au respect de ces quotas [et] à la mise en place de filières d'apprentissage et d'accompagnement personnalisé. » C'est l'une des recommandations du sénateur Christian Demuynck (Seine-Saint-Denis, UMP) pour « favoriser l'insertion des bacheliers technologiques et professionnels dans les formations courtes », et ainsi « améliorer l'efficacité [du système] d'enseignement supérieur ». Il remet son rapport sur le décrochage à l'université à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mardi 14 juin 2011 (1) (AEF n°254751). Christian Demuynck souligne que huit jeunes Français sur dix qui s'inscrivent dans l'une des formations du supérieur en sortent avec un diplôme, un résultat « bien meilleur que celui de la plupart des pays de l'OCDE ». « 75 000 jeunes » sortent chaque année de l'enseignement supérieur « sans diplôme ». « L'objectif de réduire [ce chiffre] de moitié dans un délai de dix ans est possible », estime l'auteur du rapport.
Le semestre de remédiation, que les universités Bordeaux-I Sciences et technologie et Bordeaux-IV Montesquieu proposent depuis trois ans à des étudiants de licence pour rebondir, ne concerne pour l'instant que de petits effectifs (moins d'une centaine) et son efficacité reste grandement liée à la motivation des étudiants, constatent les promoteurs de cette formule dans les deux établissements. Ce semestre de remédiation est obligatoire à Bordeaux-I, facultatif à Bordeaux-IV. Les deux établissements sont partis du constat que la quasi totalité des étudiants qui ont moins de 8/20 au premier semestre obtiennent aussi moins de 8/20 au second et qu'il vaut donc mieux leur offrir une remise à niveau en S2 pour qu'ils soient mieux armés pour refaire leur première année, l'année suivante, ou tenter une autre formation. Il ne s'agit pas d'un S1 bis mais de consolider les acquis en termes de méthodologie, d'expression française et dans les savoirs fondamentaux : droit, économie générale, calcul à Bordeaux-IV ; MISMI (mathématiques, informatique, sciences des matériaux et de l'ingénieur) ou SVTE (sciences de la vie, de la terre et de l'environnement) à Bordeaux-I.
C'est dans les filières universitaires que le taux de passage en 2e année est le moins élevé, indique le MESR dans une note d'information enseignement supérieur et recherche publiée le 11 mai 2011 sur la situation des bacheliers 2008 à la rentrée 2009. Elle se base sur un échantillon de 12 000 bacheliers en 2008, qui étaient scolarisés dans un établissement public ou privé de France en 2007-2008. « Les trois quarts des inscrits en licence, qui sont entrés à l'université l'année du lancement par le ministère de l'Enseignement supérieur du plan licence, continuent l'année suivante, mais la moitié seulement [52%] se retrouve en [L2] ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :