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On revient de loin sur la dépendance. Mais on n'est guère plus avancé quant à la résolution du problème. Le 18 septembre 2007, Nicolas Sarkozy à l'époque dans sa « période bleue », donc libérale, souligne devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) que la solution au problème de la dépendance passe par les assureurs privés. « Ce risque est assurable », assène le chef de l'État qui dit attendre des professionnels des propositions innovantes qu'il aidera fiscalement. Rien ne viendra. Trois ans et demi plus tard, le président de la République en précampagne pour la présidentielle de 2012 est entré dans sa « période rose ». Et François Fillon endosse un revirement préparé depuis plusieurs semaines par son ministre Roselyne Bachelot. Consciente des inquiétudes suscitées sur le terrain par une réduction du montant des aides publiques, elle promet qu'on n'y touchera pas et renvoie les assureurs sur le banc de touche en leur interdisant l'accès du terrain aussi longtemps qu'ils n'auront pas adopté une définition commune de la dépendance. Le Premier ministre apporte à Marseille, le 14 juin 2011, la touche finale à l'opération déminage en renvoyant dans ses buts le PDG d'AXA, Henri de Castries, qui plaide depuis plus d'un an pour un dispositif privé en complément d'un socle universel, mais obligatoire sur le modèle de l'assurance automobile pour en mutualiser le coût. « Il n'y aura pas d'assurance privée obligatoire », tranche à Marseille François Fillon....