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Le CNISF propose de travailler sur « l'enjeu critique des formations et de la préparation au métier », avec « un maître-mot, celui de 'passerelles' », déclare Julien Roitman, président du CNISF (Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France), lundi 20 juin 2011, lors de la présentation à la presse des premiers éléments du « Livre blanc des ingénieurs et scientifiques de France ». « Nous ne sommes plus à l'époque de la formation 'paquet-cadeau', où un cursus en trois ans suffisait à être formé pour la vie », estime Julien Roitman. « Je veux aussi insister sur la question des techniciens : nous avons un nombre à peu près suffisant d'ingénieurs en France, mais nous manquons de techniciens, pour qui l'aboutissement de carrière ne doit pas être forcément de devenir des ingénieurs. » Ce Livre blanc, qui sera publié « soit mi-juillet, soit début septembre », « ciblera les politiques » : « Notre objectif, c'est que chaque candidat aux élections présidentielles consacre deux à trois heures de son temps pour s'intéresser à nos propositions, et, si possible, en intègre certaines à son programme. Ce sont des sujets de fond, lourds, qui concernent le court comme le long terme », dit aussi le président du CNISF.
Le CNISF (Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France), le BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) et les directeurs de Télécom Saint-Étienne et de l'UTT réagissent au rapport de l'Aeres (Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) sur les formations universitaires au métier d'ingénieur, publié le 14 décembre 2010 (AEF n°252958). La CTI a regretté avoir été tenue à l'écart de la concertation (AEF n°252663). L'agence d'évaluation établit dans un premier temps une comparaison entre plusieurs filières d'ingénierie (1) et propose ensuite de créer un référentiel pour les cursus universitaires (AEF n°252789). Les universités qui respecteraient ce référentiel pourraient obtenir le label « master en ingénierie », d'après l'Aeres.
« Face à la crise, face à la concurrence mondiale, je veux dire que les querelles subtiles entre les différentes voies de notre système de formation ne sont plus de mise. L'heure est aux synergies entre les établissements qui ont leurs traditions et qui ont leurs atouts (…). Elle est à la mise en commun de toutes nos forces ; les ingénieurs et les scientifiques ; la recherche et le développement ; les universités et les grandes écoles ». C'est ce que déclare François Fillon, Premier ministre, mercredi 3 novembre 2010, lors d'une rencontre avec le CNISF (Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France), à l'occasion des 150 ans de la reconnaissance d'utilité publique de la société des ingénieurs civils de France.
« L'accès au premier emploi [pour les jeunes ingénieurs diplômés] est moins facile », affirme l'enquête 2010 de l'Observatoire de l'emploi des ingénieurs diplômés du CNISF, publiée vendredi 25 juin 2010. Cette étude, réalisée par Chantal Darsch, responsable des questions d'emploi et de formation au Cefi (comité d'études sur les formations d'ingénieurs), synthétise les réponses de 44 428 ingénieurs à un questionnaire publié sur Internet, à l'invitation des associations d'anciens élèves de 116 écoles. Le Lest (laboratoire d'économie et de sociologie du travail) a également collaboré à l'enquête.
En 2009, le salaire médian des ingénieurs était de 52 780 euros brut (contre 52 500 euros en 2007 et 52 000 en 2008) et le salaire moyen de 63 014 euros, selon l'enquête annuelle des Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF). L'étude concerne les salaires bruts annuels, primes et indemnités incluses, de 26 039 ingénieurs diplômés, salariés, exerçant comme cadres en France métropolitaine. L'enquête 2010 de l'Observatoire de l'emploi des ingénieurs diplômés (CNISF), publiée vendredi 25 juin 2010, synthétise les réponses de 44 428 ingénieurs à un questionnaire publié sur Internet, à l'invitation des associations d'anciens élèves de 116 écoles.
« 51 % des ingénieurs sont issus de familles où aucun des deux parents n'est cadre, et 47,7 % des ingénieurs ne sont pas passés par les classes préparatoires pour rentrer dans une école », indique le CNISF dans un communiqué daté du 11 janvier 2010, dans lequel l'association, qui dénonce les « idées reçues sur l'élitisme », se dit favorable à des objectifs « quantitatifs et cohérents » en faveur de la diversité sociale, mais s'oppose à l'idée d'imposer des quotas aux grandes écoles (AEF n°278644).