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« Entrepreneurs sociaux et entreprises sont complémentaires. Pour nouer une relation, il faut du temps, des moyens, de la souplesse et bâtir la confiance. Il y va de la survie des grandes entreprises et de la société, alors que l'écart entre les riches et les pauvres devient de plus en plus indécent. » Voici ce que déclare Jean-Guy Henckel, directeur du réseau Cocagne, lors d'une conférence organisée par l'association IMS-Entreprendre pour la Cité, à l'occasion de la publication vendredi 17 juin 2011 de son étude intitulée « Grandes entreprises et entrepreneurs sociaux : ensemble pour répondre aux besoins à la base de la pyramide [bottom of the pyramid-BoP) ». Selon l'association, les partenariats stratégiques de ce type sont encore peu nombreux : « moins d'une dizaine ont été identifiés. »
« Que propose-t-on pour les pauvres chez nous ? Dix millions de personnes en France sont classées dans la catégorie 'pauvre', soit 15 % de la population », rappelle Frédéric Dalsace, professeur associé et titulaire de la chaire « Social business / Entreprise et pauvreté » à HEC. Il intervient lors de la conférence sur « Les défis de durabilité et d'impact à la base de la pyramide », organisée par l'École Polytechnique, l'Essec Business School et HEC Paris, mardi 8 février 2011. D'après lui, les pays développés peuvent aussi s'inspirer de la théorie BOP (« bottom of the pyramid »).
En matière de lutte contre la précarité, « rien ne peut se faire sans l'engagement du top management », déclare Bernard Saincy, directeur responsabilité sociétale de GDF Suez, lundi 8 novembre 2010, lors de la conférence « Repenser les modèles économiques ». « Chez nous, l'impulsion managériale vient du plus haut niveau », note Laurence Durand, directrice du développement responsable à l'Enseigne La Poste. « Les valeurs de La Poste expliquent son engagement. Mais cela demande du temps, des ressources et un projet, ce qui demande d'embarquer et de mobiliser les salariés », précise-t-elle. Cette conférence-débat organisée par le réseau d'entreprises IMS, en partenariat avec le Comité 21, se destine à « faire le point sur les nouvelles stratégies adoptées pour mieux inclure les clients en situation de précarité ». Elle rentre dans le cadre de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, lancée en France le 18 février dernier.
HEC Paris et GDF Suez lancent une chaire « business and sustainability » pour cinq ans, annoncent les deux partenaires mercredi 7 juillet 2010. Cette chaire a « pour objectif de contribuer à une meilleure compréhension des rapports entre performance d'entreprise et développement durable et s'appuie sur trois axes principaux » : « le développement de modèles d'affaires fondés sur le développement durable », « les implications organisationnelles du passage de stratégies de volume à des stratégies de valeur », ainsi que « le soutien et la réplication des initiatives d'entrepreneuriat social ».
Les entreprises sont massivement engagées sur le champ de l'insertion par l'emploi, puisque 88 % d'entre elles indiquent s'engager sur cette question. C'est ce qu'il ressort du premier baromètre de l'engagement social et sociétal des entreprises sur les territoires, mené par Face (Fondation agir contre l'exclusion), et présenté mardi 13 avril 2010. Le baromètre, réalisé avec Sociovision, repose sur une enquête auto-administrée par Internet, auprès des dirigeants ou responsables en charge des questions sociales et sociétales de 540 entreprises, de tailles variables (deux tiers de PME) et de secteur variés, entre le 15 février et le 12 mars 2010.