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« Entre 1999 et 2009, la consommation des antibiotiques en France a baissé de 14 à 16 % », selon une étude de l'Afssaps (1), publiée mardi 21 juin 2011. Cependant, « ce mouvement de baisse, observée tant en ville qu'à l'hôpital, a surtout été sensible au cours des cinq premières années, car une légère tendance à la reprise s'est dégagée depuis 2005. » Si la réduction des ventes d'antibiotiques en ville est « la plus importante observée en Europe », la France reste toujours et « nettement au-dessus de la moyenne européenne ». En 2009, 157 millions de boîtes ont été vendues dans l'Hexagone, représentant un chiffre d'affaires de 852 millions d'euros. Autre signe « préoccupant » : un recours « accru à certaines classes d'antibiotiques », telles que les quinolones et les céphalosporines de 3e génération, « qu'il conviendrait de préserver ». Ce constat justifie, pour l'agence, « la relance d'une politique de l'antibiothérapie, notamment dans le cadre du nouveau plan national antibiotiques, qui va être mis en place par le ministère de la Santé. »