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« Après une concertation avec nos instances de tutelle pour leur soumettre l'hypothèse d'un report, il me paraît opportun de différer le passage [aux RCE] au 1er janvier 2013 », écrit Pascal Saffache, président de l'université Antilles-Guyane dans une « note » adressée à la communauté universitaire de l'UAG, datée du 23 mai 2011. Il précise que ce point n'a pas encore été soumis à l'approbation des instances de l'université. Trois raisons président à sa décision : « l'intégration tardive des IUFM, la volonté de mener à bien et de façon conjointe passage aux RCE et mise en place de l'université pluri-territoriale, et la difficulté à saturer les emplois et à maîtriser les contractuels. » Dans le rapport pré-RCE de l'IGAENR d'octobre 2010 (1), les inspecteurs généraux estimaient que « malgré une nette amélioration de la situation financière de l'université et bien que ses services disposent de cadres de qualité, beaucoup de chemin lui rest[ait] à parcourir avant de pouvoir accéder sans risque aux responsabilités et compétences élargies ». L'université Antilles-Guyane fait partie de la dizaine d'universités restant à passer aux RCE au 1er janvier 2012, soit 5 ans après la promulgation de la loi LRU (AEF n°264421 ).
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche rend publique la liste des 24 universités et des 7 établissements d'enseignement supérieur qui accéderont aux RCE (responsabilités et compétences élargies) au 1er janvier 2011. Il s'agit de la troisième vague d'établissements qui passent à l'autonomie, après celles de 2009 et de 2010. Au total, 75 universités disposeront des nouvelles compétences en matière budgétaire et de ressources humaines, soit 90 %.
L'université Antilles-Guyane crée sa première fondation partenariale, « agir ensemble pour la formation et l'emploi », dédiée à l'insertion des étudiants, annonce à AEF Pascal Saffache, président de l'université, mercredi 9 décembre 2009. Le projet a été voté à l'unanimité par le conseil d'administration du 30 novembre 2009. Contacté directement par l'université, le partenaire privé est GBH (1) le groupe industriel Bernard Hayot (agroalimentaire, matériaux de construction), présent notamment dans la Caraïbe. Pour l'université, l'objectif de la fondation est de « s'ouvrir au monde de l'entreprise ». « Il faut que les étudiants découvrent la réalité. Ils sont nombreux à se diriger vers les concours pour être fonctionnaires mais il y a également beaucoup d'entreprises dans la région », souligne Pascal Saffache. Il explique que la démarche de l'université fait également suite aux états généraux de l'Outre-mer, qui ont réaffirmé que « l'université devait être au coeur du développement du territoire » (AEF n°294845).