En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Quand des enfants sont confiés à une télévision et un frigo au lieu de bénéficier de lieux de jeux, d'expression artistique et verbale, ils se développent différemment du point de vue neurologique. D'ailleurs l'imagerie médicale prouve certaines altérations cérébrales. Ces enfants n'apprennent pas à gérer leurs pulsions et sont plus sujets que d'autres à commettre un passage à l'acte » déclare le psychiatre Boris Cyrulnik lors de la remise de son rapport sur le « suicide des enfants » à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative, mardi 21 juin 2011. « Pour ces enfants, un événement comme une mauvaise note ou une dispute peut représenter une tragédie », ajoute le psychiatre. Le rapport définitif, rendu à la rentrée de septembre, sera publié chez Odile Jacob. L'ouvrage pourrait s'intituler « Attachement et société ». Son prix devra être « accessible à tous », à « moins de vingt euros », insiste le professeur.
Le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel « exprime sa très vive émotion » alors qu'un élève de 10 ans a été retrouvé pendu, dans un couloir de l'école André-Benoît à Arles (Bouches-du-Rhône), jeudi 26 mai 2011. L'élève a été réanimé sur place par le Samu et transporté à l'hôpital de la Timone à Marseille où il se trouve dans un état grave, précise à AEF le rectorat de l'académie d'Aix-Marseille. Jean-Luc Bénéfice, inspecteur d'académie des Bouches-du-Rhône, s'est immédiatement rendu sur place.
« Ce rapport sera publié en juin 2011 par une maison d'édition grand public. On ne veut pas qu'il finisse dans un tiroir. Il faut que l'opinion publique s'approprie le débat autour du suicide des jeunes, car il n'est pas uniquement le fait de l'école, du ministère, mais le fait de tous », indique Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et la Vie associative, jeudi 3 février 2011. Elle lance une mission visant à analyser les causes du suicide des enfants et des adolescents (AEF n°249632), confiée à Boris Cyrulnik, éthologue, neuropsychiatre et psychanalyste. « Nous voulons apporter une vision nouvelle de la compéhension du phénomène du suicide. Elle prend en compte deux dimensions : le développement affectif et l'entourage socio-culturel » explique Boris Cyrulnik.
« Qu'est-ce qui conduit des tout petits, à onze ans, à neuf ans, à se donner la mort parfois même de façon violente en se jetant par la fenêtre, en se jetant dans une rivière, en se pendant ? Ce n'est pas envisageable que dans un pays comme le nôtre, on reste indifférent à ce fléau qui tue nos enfants » déclare Jeannette Bougrab jeudi 27 janvier 2011 sur BFM TV. La Secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative annonce qu'elle a confié une mission « il y a quelques jours » à Boris Cyrulnik, éthologue, neuropsychiatre et psychanalyste, lui demandant de « travailler avec [elle] pour trouver des solutions qui sont sans doute audacieuses, innovantes, pour traiter d'un sujet dont on n'ose pas parler parce qu'on ne peut pas imaginer que des enfants veuillent mourir. Il a accepté tout de suite […], il va travailler notamment sur des nouvelles approches qui posent la question de la toute petite enfance » précise Jeannette Bougrab. Elle était interrogée après le suicide par pendaison, mercredi 26 janvier 2011, d'un garçon de onze ans à Saint-Laurent-en-Grandvaux (Jura) et la tentative d'une jeune fille de quatorze ans de mettre fin à ses jours, jeudi 27 janvier, au lycée Henri-IV à Vaujours (Seine-Saint-Denis) en sautant du quatrième étage de l'établissement.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :