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Allistene, l'alliance des sciences et technologies du numérique, signale, mardi 14 juin 2011, avoir « communiqué au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche les thèmes stratégiques qu'il paraît important de soutenir » lors de la deuxième vague de l'appel à projets des équipex (équipements d'excellence). Un document transmis début juin au ministère fournit la liste de ces thèmes, qui concernent la « simulation à grande échelle, les nouvelles architectures et le calcul à hautes performances », les « plates-formes de télécommunications », « l'intelligence ambiante et l'interaction homme-machine », les « plates-formes pour la microélectronique et les nanotechnologies pour les Stic ». Dans le domaine des sciences de la vie et de la santé, l'alliance Aviesan a eu une démarche similaire dans le courant du mois de mai (AEF n°239012).
« Après examen des résultats des premiers appels à projets des investissements d'avenir, et en particulier des appels à projets 'équipex 1' et 'infrastructures nationale en biologie-santé', il apparaît que les domaines suivants n'ont pas été soutenus suffisamment compte tenu des enjeux et des besoins exprimés par les laboratoires. » C'est ce qu'écrit André Syrota, PDG de l'Inserm et président d'Aviesan, dans un courrier daté du 13 mai 2011 adressé à Ronan Stephan, directeur général pour la recherche et l'innovation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. La lettre, accessible sur le site internet de l'alliance, précise que la DGRI « a sollicité Aviesan afin de connaître [ses] propositions » en prévision du « second appel de l'action 'équipements d'excellence' ». Le courrier liste les « thèmes stratégiques qu'il conviendrait de soutenir » dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.
« Ce ne sont pas 65 millions d'euros de programmes thématiques de l'ANR qui permettront à la France d'entrer définitivement dans le domaine du numérique, même si cet argent a évidemment un rôle de catalyseur important ». C'est ce que déclare fin février 2011 à AEF Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene, l'alliance des sciences et technologies du numérique, qui a signé avec l'ANR un accord portant sur la programmation thématique, fin novembre 2010 (AEF n°247618). Selon lui, « il faudrait orienter davantage le programme 'blanc' de l'ANR en affichant clairement quelques priorités nationales et transversales en amont, comme la santé et le numérique par exemple ». « Aujourd'hui, le 'blanc' est ouvert à toutes les thématiques. Le résultat est qu'en définitive, il ne fait que reproduire le poids relatif des différentes communautés scientifiques. Ainsi, au lieu d'être la force de propositions innovantes, interdisciplinaires et de rupture que l'on en attendait, il ne fait que maintenir les grands équilibres, autrement dit les conservatismes disciplinaires. »
Michel Cosnard, PDG de l'Inria et président d'Allistene (Alliance des sciences et technologies du numérique), et Jacqueline Lecourtier, directrice générale de l'ANR (Agence nationale de la recherche), annoncent à AEF avoir signé un « accord de coordination », fin novembre 2010. Par cet accord, les deux organisations reconnaissent « la complémentarité de leurs actions et la nécessité d'assurer une pleine cohérence en matière de programmation des recherches au niveau national dans le domaine des sciences et technologies du numérique, en s'appuyant sur le comité scientifique sectoriel Stic [de l'ANR] et sur les structures de l'alliance ». L'accord, « conclu pour une durée de trois ans », pourra être « prolongé par tacite reconduction ».
Ce sont 52 projets qui sont retenus à l'issue de la « première vague » de l'appel à projets d'équipements d'excellence du programme d'investissements d'avenir, sur les 336 déposés (soit un taux de sélection de 15%), jeudi 20 janvier 2011. Au total, ces lauréats se voient attribuer 340 millions d'euros : 260 millions sont « immédiatement utilisables » et sont « destinés à l'achat des équipements nécessaires », et 80 millions d'euros, « issus du placement des dotations non consomptibles », seront « versés aux bénéficiaires des projets pendant dix ans afin d'assurer le financement des équipements de recherche dans la durée, ainsi que leur entretien et leur fonctionnement ». 24 projets reçoivent un financement compris entre un million et cinq millions d'euros, 16 se situent dans une tranche comprise entre cinq millions et dix millions d'euros, et 12 projets reçoivent plus de dix millions d'euros chacun.