En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) et l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) présentent, mardi 21 juin 2011, leurs contributions sur le thème de la démographie médicale, qu'ils adressent cette semaine à Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé et à l'ensemble des partis politiques. Elles concernent l'ensemble des étapes de la formation et de l'exercice professionnel (contrat d'engagement de service public, professionnalisation des études, statut de médecins remplaçants, mesures financières pour l'installation, modes de rémunération, etc). « Nous rencontrons également le directeur de l'Uncam le 29 juin sur la démographie médicale avec l'ensemble des 'structures jeunes', c'est-à-dire l'Isnih, l'ISNCCA et le SNMG. Nous lui remettrons notre document », explique Charline Boissy, présidente du syndicat Isnar-IMG.
« Lors de cet entretien de deux heures, nous avons abordé quatre thématiques qui nous importent, sur le logement, le financement des internes, le post-internat, les astreintes et gardes et sur lesquelles nous avions sollicité le ministre pour un rendez-vous au début de notre mandat, en novembre 2010 », précise Bertrand Joly, président de l'Isnih qui a rencontré le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, le mardi 26 avril 2011 avec l'Anemf, l'Isnar-IMG et l'ISNCCA qui s'est attaché à des problématiques plus spécifiques portant sur la nécessité d'accompagner les chefs de clinique assistant qui veulent s'installer en libéral. Des réunions seront organisées avec les conseillers du ministre pour élaborer des propositions concrètes d'ici à fin juillet 2011, date d'une prochaine rencontre avec Xavier Bertrand.
Les syndicats de jeunes et futurs médecins (1) ont rencontré, mercredi 13 avril 2011, le directeur général de l'Uncam, Frédéric Van Roekeghem, à la veille d'un nouveau round des négociations conventionnelles des médecins libéraux qui se sont ouvertes le 7 avril dernier (AEF n°243633). À cette occasion, deux syndicats de médecins en formation -l'Anemf et l'Isnar-IMG- s'étaient présentés. Mais leur participation aux négociations a été refusée par le SML et la CSMF. Aujourd'hui, jeudi 14 avril, des représentants de l'Isnar-IMG, de l'Anemf, du SNJMG et de l'Isnih se sont à nouveau présentés aux négociations conventionnelles, mais cette fois au sein des délégations de MG France, du Bloc, favorables à la présence de jeunes et futurs médecins. Mais la CSMF et le SML ont quitté la table des négociations : la CSMF explique dans un communiqué que la représentativité syndicale est ainsi « bafouée » et que les « règles de droit » ne sont pas respectées.
« Jeunes médecins et l'exercice de la médecine : quel avenir ? ». C'est le thème d'un débat organisé, mardi 11 janvier 2011, par le Cnom, alors que seuls 8,6 % des nouveaux médecins optent pour une installation en secteur libéral (AEF n°254976). Mais ce constat d'une désaffection pour l'exercice libéral, en particulier de proximité, doit être nuancé. Élisabeth Hubert, auteur d'un rapport sur la médecine de proximité n'a, elle, « pas le sentiment d'un rejet de l'exercice libéral », qu'elle entend défendre. « Les premières années de médecine ne désemplissent pas », a rappelé la sociologue Anne-Chantal Hardy, chargée de recherche au CNRS. Elle a étudié une cohorte de jeunes étudiants sur plusieurs années et affirme que « le médecin généraliste est souvent cité comme un modèle par ces jeunes, un peu moins par ceux qui sont déjà proches du milieu médical, nuance-t-elle. Mais je n'ai jamais senti un rejet de la médecine générale, plutôt de la médecine libérale ». Pour Alain Charissou, président de ReAGJIR (Regroupement autonome de généralistes jeunes installés et remplaçants), « les jeunes médecins plébiscitent le statut de salarié, car le statut libéral est jugé précaire ».