En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le SNCS-FSU propose que le « nouveau gouvernement » nommé après les élections présidentielles de 2012 procède à « un premier collectif budgétaire en juin 2012 pour transformer les crédits servant à payer les précaires (ANR, etc.) en emplois statutaires, dans le respect des instances de recrutement ». Telle est l'une des trois « mesures immédiates » que préconise le syndicat des chercheurs « pour une nouvelle politique de la recherche », dans un texte diffusé « auprès des personnels de la recherche », mercredi 21 juin 2011. Ce collectif budgétaire devra également, selon le syndicat, « reverser les crédits ANR non encore engagés aux organismes et universités, avec une rallonge significative ». Il s'agira également de « faire voter par l'Assemblée nationale, comme première étape, les limitations du CIR [crédit impôt recherche] comme proposées sans succès par la commission ad hoc de l'Assemblée » (AEF n°264725).
« Les organisations syndicales et associations de l'enseignement supérieur et de la recherche appellent les personnels à se rassembler le mardi 21 juin à quatorze heures devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche » à Paris, annoncent-elles vendredi 10 juin 2011. Les quinze organisations signataires de l'appel (1) demandent « l'abandon de la RGPP [révision générale des politiques publiques]. Elles indiquent que « les pétitions contre la RGPP seront remises à la ministre » (AEF n°241376), et « appellent leurs sections locales à tenir des initiatives en direction des pouvoirs publics ».
« Nous recentrerons les missions de l'Agence nationale de la recherche dans son rôle de coordination ». Telle est l'une des propositions sur la recherche du projet du PS (Parti socialiste) pour 2012. Elles sont présentées mercredi 18 mai 2011 lors d'un « forum des idées », à Toulouse (AEF n°240841), après avoir été validées par le bureau national le 17 mai. Détaillées dans un document d'une trentaine de pages, elles précisent les grands axes du projet du PS rendu public début avril (AEF n°244063). Considérant que l'ANR a « contribué à développer la précarité dans la recherche », les socialistes préconisent un « audit extérieur », avant de réviser « à la fois ses objectifs, son fonctionnement et son budget ». « Celui-ci sera diminué, en augmentant d'autant les moyens de base des laboratoires universitaires et des organismes ». Quant au rôle de l'ANR, il « sera de mettre en oeuvre des programmes de coordination en matière de recherche orientée entre plusieurs organismes et universités, dans le cadre de priorités définies par le pouvoir politique ». Le PS considère que « cette agence doit être une structure légère, d'interface, dont le fonctionnement doit être démocratique, à l'instar de la DFG allemande ».
L'UMP a présenté mercredi 16 février 2011 son nouvel organigramme politique. Le bureau politique du parti présidentiel a nommé 200 secrétaires nationaux, dont une dizaine en charge des questions relatives à l'enseignement supérieur et à la recherche. À 14 mois de l'élection présidentielle de 2012, les partis politiques ont dans leur grande majorité nommé un ou plusieurs responsables en charge des questions d'enseignement supérieur et de recherche. Voici, parti par parti, leurs noms et fonctions officielles.
Le SNCS-FSU « appelle à une mobilisation des personnels de la recherche avec les autres personnels de l'enseignement supérieur pour mener la bataille de la recherche publique », qui « passe par une opposition résolue à l'arbitraire du 'grand emprunt' et à toutes les structures engendrées sous prétexte d'excellence scientifique ». Telle est la conclusion de la « motion générale » rendue publique sur le site du syndicat mardi 1er mars 2011, et qui a été adoptée lors de son conseil national des 27 et 28 janvier 2011 à Meudon (Hauts-de-Seine). La motion a été approuvée par 40 voix pour, deux contre, sept abstentions et quatre refus de vote. Elle s'accompagne de deux textes explicitant le « projet pour la recherche » proposé par le syndicat : l'un porte sur l'organisation, plaidant « pour d'autres structures de recherche » (adopté par 31 voix pour, dix contre et sept abstentions), l'autre sur « l'emploi statutaire, clé de carrières intelligentes et de métiers intéressants » (adopté par 39 voix pour, sept contre et cinq abstentions).
« Les masques tombent », juge Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche, dans un communiqué diffusé jeudi 30 septembre 2010, juste après la présentation du budget 2011 faite par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (AEF n°259256). Pour lui, « les calculs sont clairs : à périmètre constant, les crédits budgétaires de l'enseignement supérieur et de la recherche ne progresseront que de 0,5 % l'an prochain ». De plus, il souligne que « les milliards annoncés au titre du grand emprunt se dégonflent vite : il s'agit pour l'essentiel d'une dotation virtuelle (…) dont seuls les intérêts – quelques pourcents – sont versés aux laboratoires et aux organismes. La dotation annuelle réelle (…) ne dépasse pas le milliard d'euros » (AEF n°259246).