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« Le conseil d'administration du Snes (Syndicat national des entreprises de sécurité) a bénéficié de la première présentation du cycle de formation que l'École nationale supérieure de police a conçu pour la formation des dirigeants de sécurité privée exigée par la loi et conforme à l'arrêté du 20 mai dernier précisant le référentiel exigible de formation (AEF Sécurité globale n°239516). Ce nouveau titre inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) doit démarrer d'ici la fin de l'année », indique le Snes, mercredi 22 juin 2011. L'organisation professionnelle a réuni son conseil d'administration au sein de ENSP (École nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône), mardi 21 juin 2011, en présence de Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée, et d'Hélène Martini, directrice de l'école (AEF Sécurité globale n°240649). Il s'agit, d'un « événement exceptionnel car c'est la toute première fois que l'ENSP, rattachée au ministère de l'Intérieur, accueillait en son sein l'organe exécutif d'une organisation patronale de la sécurité privée », note le Snes.
Un arrêté du 20 mai 2011 publié au Journal officiel du samedi 28 mai 2011 (AEF Sécurité globale n°239743) fixe la liste des compétences qui doivent être évaluées pour la délivrance du certificat de qualification professionnelle de dirigeant d'entreprise de sécurité privée, ainsi que le nombre d'heures de formation exigées. Cet arrêté est pris en application du décret du 6 septembre 2005, qui demande aux dirigeants d'entreprises de sécurité de justifier de leur aptitude professionnelle. Il modifie un arrêté du 3 août 2007, qui était moins précis quant aux contenus de formation exigés.
« Dans le secteur de la formation en sécurité privée, il y aurait un grand ménage à faire », explique Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée. Il décrit une offre de formation faite « de bric et de broc », à l'occasion du colloque « Sécurité privée : enjeu public ? », organisé à l'École militaire à Paris par l'Inhesj et le CDPS, mardi 5 avril 2011. Le dispositif actuel est « loin de couvrir le champs des besoins » et « n'est pas contrôlé ». « Le secteur doit être remis à plat et sans doute reconstruit sur des bases plus saines et cohérentes et ce, en coopération avec les professionnels », estime le délégué interministériel. « La fraude, les truanderies ne sont pas grand chose dans les entreprises de sécurité à côté de ce qu'on peut trouver dans les organismes de formation », affirme Pierre Brajeux, président du CDPS et de l'entreprise de surveillance humaine Torann France (AEF Sécurité globale n°260906).