En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Aider à loger ou à mieux loger les travailleurs pauvres. C'est l'objectif des sept opérations retenues dans le cadre de l'appel à projets de la Fondation pour un habitat solidaire, lancé en février 2011. Visant les travailleurs pauvres (1), celui-ci reposait sur trois axes : l'accession à la propriété, l'accès aux logements locatifs privés et la lutte contre la précarité énergétique. « Chacune des sept propositions portées devant les membres du comité exécutif de la Fondation pour un habitat solidaire témoigne des difficultés liées au mal logement ou non logement rencontrées par une part grandissante de la population, malgré des ressources issues d'un salaire régulier. Nous les avons retenues parce qu'elles ont une vocation plus large que ce que ciblait la fondation au départ », explique Dominique de Sausa, président de la fondation, à AEF Habitat et Urbanisme vendredi 24 juin 2011.
« En cette période de crise économique et de crise du logement, cette initiative permet à des jeunes de vivre à Paris, ce qui est un véritable parcours du combattant aujourd'hui », salue le maire (PS) du 18e arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, lors de l'inauguration, mercredi 4 mai 2011, d'une résidence pour jeunes travailleurs au 69 rue du Poteau. Ouverte depuis le 1er février et composée de 25 logements de 16 à 25 m2, elle s'adresse à des jeunes actifs à qui elle permet de se loger à moindre coût pendant deux ans maximum (1). En Île-de-France, 52 000 jeunes font chaque année une demande de logement en foyer de jeunes travailleurs, mais seuls 5 000 logements sont disponibles. Réalisé pour un coût total de 2 568 240 euros, le projet bénéficie d'une démarche HQE (haute qualité environnementale) certifiée Habitat et Environnement et d'une certification Qualitel THPE 2005 : une partie des toitures de la résidence est végétalisée ou équipée de panneaux solaires.
Ce sont six logements, du T1 bis au T4, qui ont été à Paris, acquis, réhabilités - notamment sur le plan thermique - et qui sont proposés de manière temporaire à des familles en situation de grande précarité par l'association SNL (Solidarités nouvelles pour le logement). Une moitié est déjà occupée, l'autre le sera d'ici à avril 2011. « La spécificité de l'opération est qu'elle s'appuie sur un bail emphytéotique de la ville de Paris », précise Denis Laurent, délégué général de l'antenne parisienne de l'association, lors de la visite, mardi 1er février 2011, du président (PS), Jean-Paul Huchon, et de la vice-présidente (EE-LV) en charge du logement, Emmanuelle Cosse, de la région Île-de-France qui fait partie des partenaires financiers de l'opération.
« Nous lançons une vaste campagne d'information à l'attention des bailleurs particuliers pour leur présenter notre dispositif Pack Fastt PLUS qui concerne déjà 3 000 travailleurs intérimaires un an après son lancement », explique à AEF Habitat et Urbanisme Daniel Lascols, le directeur du Fastt (Fonds d'action sociale du travail temporaire), mercredi 17 novembre 2010. Le Fastt (1) propose depuis un an le dispositif Pack Fastt PLUS qui sécurise les revenus locatifs - jusqu'à 70 000 euros, frais de recouvrement compris - des bailleurs louant leur bien à un travailleur intérimaire. « Cet outil a été créé fin 2009 quand la GRL [Garantie des risques locatifs] a disparu et que la nouvelle GRL n'était pas encore opérationnelle (AEF Habitat et Urbanisme n°278961). C'était donc à l'origine un dispositif transitoire pour combler un vide mais nous négocions actuellement avec les assureurs pour que notre garantie rejoigne la GRL nouvelle version », précise Daniel Lascols.
« Redéfinir le cadre réglementaire du financement de la production des résidences sociales », « créer un formulaire unique de demande pour le logement-foyer » et « ouvrir l'AGLS (aide à la gestion locative sociale) aux FTM (foyers de travailleurs migrants) s'engageant dans un projet social ». Ce sont quelques unes des 20 propositions formulées par le HCLPD (Haut comité pour le logement des personnes défavorisées) (1) dans son 16e rapport annuel intitulé « Du FTM à la résidence sociale : mener à bien la mutation » (2) et publié en juillet 2010. Le Haut comité souligne la dualité des FTM, ces derniers étant « pour partie, des structures offrant des conditions d'accueil inadaptées, parfois même indignes, qui les placent du côté du mal-logement » et, « pour une autre partie, des outils indispensables à la mise en œuvre du droit au logement » une fois « restructurés et devenus des résidences sociales ». Constatant l'évolution des populations résidentes et la trop lente adaptation des FTM, le Haut comité fait des propositions pour mieux prendre en compte les nouveaux besoins des migrants, pour accélérer la mise en oeuvre du plan de traitement des foyers et pour faire des résidences sociales des acteurs au service des personnes en difficulté.
Mobiliser le 1 % logement afin de « diminuer le loyer restant à charge » des jeunes travailleurs des DOM « après application des allocations logement ». C'est ce que préconise le député (apparenté UMP) de la Réunion, René-Paul Victoria dans son rapport « Propositions pour une transition entre le RSTA (revenu supplémentaire temporaire d'activité) et le RSA (revenu de solidarité active) en outre-mer », remis, lundi 31 mai 2010 à Marie-Luce Penchard et Marc-Philippe Daubresse, ministres respectivement de l'Outre-mer, et de la Jeunesse et des Solidarités actives.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :