En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La délibération du conseil d'administration extraordinaire de l'École des mines ParisTech du 16 juin 2011 (AEF n°237575) dit que tout en restant favorable au principe de son rattachement à l'Institut Mines-Télécom, l'école souhaite avoir des assurances en matière d'autonomie et de prise de décision, compte tenu du carrefour d'orientations stratégiques dans laquelle elle se trouve actuellement, entre l'idex de Saclay, son déménagement sur le plateau, les réflexions sur l'avenir de ParisTech et cet institut », indique à AEF Pascal Faure, vice-président du Cgiet (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies), tutelle des écoles des mines et des télécoms, le 27 juin 2011. Il réagit au vote négatif du CA des Mines ParisTech à propos de son rattachement au futur Institut Mines-Télécom (AEF n°264064), porté par le Cgiet et initié à la demande de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (AEF n°287415). « Le CA a appuyé sur la touche 'pause', pas sur 'stop' ! L'école a encore besoin de temps pour que ses départements d'enseignement et de recherche, sa direction et ses anciens fassent la synthèse de tout cela. »
Le CA de l'École des mines ParisTech, réuni jeudi 16 juin 2011, se prononce contre le rattachement de l'école au futur Institut Mines-Télécom, selon des informations recueillies par AEF. Ce projet d'institut, porté par le Cgiet (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies), consiste à regrouper les six écoles des mines et les quatre écoles de l'Institut Télécom au sein d'une même entité (AEF n°264064). Toutes ces écoles sont sous la tutelle du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi. Selon le site internet de la section CFDT de l'Institut Télécom, ce rejet du CA des Mines ParisTech « constitue une situation tout à fait exceptionnelle » car « les élus y sont largement minoritaires par construction ».
Le Cgiet (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) est chargé d'une « étude de faisabilité » pour « un scénario de regroupement » des écoles des mines et des écoles des télécommunications au sein d'une « entité juridique unique », ainsi que l'indique Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, à Pascal Faure, vice-président du Cgiet, dans un courrier du 21 octobre 2009. Ce scénario présente « un intérêt tout particulier, dans l'optique d'exploiter au mieux les complémentarités naturelles entre les deux groupes d'écoles, tout en respectant l'identité de chacune d'elles », écrit Christine Lagarde, qui attend des conclusions de l'expertise « pour fin janvier 2010 ». Né le 1er février 2009 de la fusion des conseils généraux des mines et des technologies de l'information, le Cgiet assure la tutelle des six écoles des mines, et des quatre écoles de l'Institut Telecom (AEF n°296573).