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Plus d'un tiers des salariés (35 %) dans le monde pensent rester au sein de leur entreprise actuelle alors que presque deux personnes sur trois (65 %) disent être en veille ou en recherche active sur le marché du travail. La proportion de salariés susceptibles de quitter leur entreprise progresse de dix points par rapport à 2009. C'est ce que révèle le cabinet de conseil Deloitte dans son étude « Talent Edge 2011 - Construire l'après crise ensemble - ce que les talents attendent aujourd'hui et comment les leaders y répondent », réalisée en mars 2011 auprès de 356 salariés d'entreprises internationales et publiée mardi 28 juin 2011.
« La démographie sera définitivement un élément à prendre en compte dans les années à venir. La population mondiale sera plus importante, mais aussi plus âgée. Il faudra aménager des carrières plus longues. À cela s'ajoute plus spécifiquement le développement de la population des pays émergents comme la Chine ou l'Inde. Nous devons donc attirer des talents plus que nous le faisions auparavant. Au-delà des talents externes, nous devrons aussi et surtout trouver et développer des talents locaux, dont nous manquons dans certaines régions », explique Bruno Guillemet, DRH d'Alstom, à l'occasion d'un débat sur la fonction RH du XXIe siècle, dans le cadre de la première réunion du cercle des DRH européens à Florence, en Italie (AEF n°237525 ). Une tâche difficile à accomplir, puisque « les planifications en matière de recrutement ne dépassent majoritairement pas les trois à cinq ans ».
Environ 34 % des employeurs mondiaux déclarent avoir des difficultés pour recruter en 2011, soit trois points de plus qu'en 2010 (AEF n°267219). En France en revanche, ce taux est en recul de trois points, à 20 %. Selon les entreprises, la pénurie des talents est due aux évolutions du marché, au manque de compétences techniques pointues et de connaissances du business des candidats. Trois entreprises sur quatre citent également le manque d'expérience des postulants. C'est ce que révèle Manpower dans son étude 2011 dédiée à la pénurie des talents dans le monde, publiée fin 30 mai 2011 (1).
« Alors que l'économie mondiale renoue progressivement avec la croissance, deux priorités se dégagent au sein des entreprises : savoir conserver les meilleurs éléments et recruter les talents de demain », déclare David Leigh, P-DG de SHL, entreprise spécialisée dans les solutions d'évaluation des talents, qui publie mardi 10 mai 2011 les résultats de l'édition 2011 de son « Global assessment trends report » (1). Selon David Leigh, « les entreprises se sont également rendu compte qu'en améliorant la connaissance qu'elles ont de leurs salariés, elles pourront bâtir un capital humain plus fort, obtenir ainsi de meilleurs résultats et augmenter leur rentabilité ».
A l'échelle mondiale, 70 % des entreprises éprouvent toujours les mêmes difficultés pour évaluer leur stratégie de gestion des talents, selon les résultats d'une enquête internationale menée par Stepstone Solutions, éditeur de solution de gestion RH en mode SaaS et le cabinet d'études Bersin & Associés, cabinet de conseil spécialisé dans la gestion des talents. En France, le premier critère utilisé pour mesurer l'impact de la politique de gestion des talents est « la gestion de la performance », pour 77 % des entreprises françaises ayant répondu à l'enquête. « Il ne faut pas perdre de vue que l'ensemble de ces indicateurs RH peuvent être interprétés de différentes manières selon les traditions culturelles, les défis économiques ou encore les attentes professionnelles spécifiques de chaque pays », note Éric Gellé, directeur général de Stepstone Solutions France.