En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« La formation doit être traitée de la même façon que la recherche », déclare Paul-Henri Antonmattéi, président de la Conférence des doyens de droit et de sciences politiques, interrogé par AEF sur les déclarations du président de la République en faveur « d'initiatives d'excellence en matière de formation » le 27 juin 2011 (AEF n°237529). Toutefois, il « reste à déterminer les modalités de cette aide nouvelle à l'excellence pédagogique ». Paul-Henri Antonmattéi « réitère la demande de la conférence d'un plan d'aide aux masters 2, qui assurent une insertion professionnelle de qualité », car « le financement public de ces formations n'est pas, pour l'heure, à la hauteur des enjeux ». Il revient aussi sur la présentation des orientations de la « nouvelle licence » par Valérie Pécresse le 22 juin (AEF n°237893). Paul-Henri Antonmattéi vient d'être réélu pour trois ans à la présidence de la conférence à l'issue de la dernière réunion des doyens les 17 et 18 juin.
« Je demande à René Ricol, en lien avec Valérie Pécresse, de faire rapidement des propositions qui permettent de soutenir des projets emblématiques et véritablement innovants » en matière de formation. C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, lundi 27 juin 2011, lors d'une conférence de presse consacrée aux investissements d'avenir. Il estime en effet que « l'élan vers l'excellence n'a jusqu'ici pas suffisamment concerné la formation elle-même : il est indispensable que les initiatives d'excellence en matière de formation puissent être valorisées. » « Pour avoir les meilleures universités du monde, il faut également primer de nouveaux programmes, de nouvelles méthodes pédagogiques, qui ne sont plus celles d'il y a 50 ans », ajoute le président de la République.
La Fage, le Mét, Sup'Recherche Unsa-Éducation et le Parti socialiste réagissent aux grandes orientations du nouvel arrêté sur la licence annoncées par Valérie Pécresse mercredi 22 juin (AEF n°237893). Parmi les mesures prévues, figurent notamment l'instauration d'un volume horaire minimum de 1 500 heures en licence, la possibilité de faire un stage dans tous les cursus, l'ajout des référentiels de formation à l'arrêté au fur et à mesure de leur élaboration, le développement du contrôle continu… Le projet d'arrêté sera présenté le 30 juin au comité de suivi licence et début juillet au Cneser.
« Même si la refonte de l'arrêté licence du 23 avril 2002 peut être conçue comme l'occasion de renforcer le cadre national de formations malmenées par les effets de la loi LRU, notamment dans les petites et moyennes universités, il n'en reste pas moins que cette réécriture comporte des éléments beaucoup moins heureux », déclare « Sauvons l'université » dans un communiqué le 22 juin 2011. L'organisation réagit à l'annonce hier par Valérie Pécresse des « grandes orientations » du nouvel arrêté sur la licence (AEF n°237893). Le collectif cite tout d'abord l' « inscription de la licence dans un continuum avec le lycée » qui « prépare l'instauration d'une césure accrue entre le L et le M ou le D en constituant un bloc de six ans ». « La logique de 'tubage' impliquera probablement une sélection accrue au lycée (…) puisque le but proclamé de la réforme est que chaque lycéen accède à un diplôme de niveau L, niveau qui devra concerner la moitié d'une classe d'âge. »
Quatre « mesures phares » concrétiseront la « nouvelle licence », indique le MESR, mercredi 22 juin 2011, à la suite d'une réunion du comité de suivi de la licence. Souhaitant examiner les « évolutions souhaitables » de l'arrêté licence du 23 avril 2002 et élaborer « un cadre commun des référentiels de formation », Valérie Pécresse avait installé le 7 février 2011 un comité d'orientation chargé de proposer les fondements d'une « nouvelle licence » (AEF n°248795). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait annoncé le 17 décembre 2010 sa volonté de rénover l'arrêté de 2002 et de faire de la licence « un diplôme de référence pour l'emploi et pour la poursuite d'études » (AEF n°252680). « La mise en œuvre de ces grandes orientations et des référentiels sera progressive » à partir de la rentrée 2012. « Lors du dialogue contractuel, l'État et les établissements constateront les avancées réalisées et fixeront les objectifs à atteindre afin que l'offre de formation réponde aux exigences de la nouvelle licence. » Le projet d'arrêté de la nouvelle licence devrait être présenté au comité de suivi licence le 30 juin et au Cneser en juillet.