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Les universités Montpellier-I, Montpellier-II, Montpellier-III Paul-Valéry et Unîmes, ainsi que Montpellier SupAgro, l'ENSCM et l'École des mines d'Alès signeront désormais leurs publications scientifiques sous l'intitulé « Université Montpellier Sud de France », indique, vendredi 24 juin 2011, Dominique Deville de Périère, présidente du PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF). Cette décision fait l'objet d'un accord-cadre qui a été voté par le conseil d'administration du PRES le 6 juin 2011. L'université de Nîmes, Montpellier SupAgro, l'ENSCM et l'École des mines d'Alès ont conditionné leur acceptation de la signature unique à leur statut de membre fondateur du futur PRES reconfiguré, actuellement en réflexion dans le cadre de l'initiative d'excellence.
« Le PRES est pionnier pour le passage à la biométrie des titres de séjour des étudiants étrangers », déclare à AEF Dominique Deville de Périère, présidente du PRES UMSF (Université Montpellier Sud de France). À compter du 1er septembre 2011, une partie de l'instruction de la demande de titre de séjour s'effectuera dans les locaux du PRES. Cela concerne le contrôle, la saisie du dossier ainsi que la prise d'empreintes dans le cadre de la base de données AGDREF2 (application de gestion des dossiers des ressortissants étrangers en France). Ce rapprochement entre la préfecture de l'Hérault et le PRES montpelliérain a pour objectif de réduire le temps de traitement pour la délivrance des récépissés et des titres de séjour des étudiants et des chercheurs étrangers. Cinq agents seront dédiés à cette mission dans les locaux du PRES et des postes informatiques seront directement reliés au service informatique de la préfecture. « L'étudiant qui sera reçu saura en un quart d'heure si son dossier est complet ou pas. Il va gagner deux mois de délai et nous allons ainsi éviter qu'il soit sans papier », explique Cathy Vaur, responsable de l'accueil international du PRES. En 2009-2010, 95 % des consultations du service accueil international du PRES concernaient les cartes de séjour (soit 15 428 consultations).
« Des établissements d'enseignement supérieur et les établissements publics de recherche présents en Languedoc-Roussillon ont décidé de se mobiliser collectivement afin de déposer un nouveau projet d'initiative d'excellence (idex) », déclarent une vingtaine d'acteurs montpelliérains dans un communiqué commun diffusé jeudi 25 mai 2011 mais daté du 12 mai. Se sont ainsi engagés à travailler ensemble : les universités Montpellier-I, Montpellier-II, l'université de Nîmes, l'université de Perpignan Via Domitia, Montpellier SupAgro, l'École des mines d'Alès, l'École nationale supérieure de chimie de Montpellier, le Cnam Languedoc-Roussillon, le CIHEAM-IAM de Montpellier, le groupe Sup de Co Montpellier, AgroParisTech, le BRGM, le CEA, le Cemagref, le Cirad, le CNRS, l'Inra, l'Inria, l'IRD et l'Ifremer. Comme Anne Fraïsse, présidente de Montpellier-III, l'avait déjà annoncé plusieurs fois (AEF n°243125, n°253699 et n°255339), l'université Paul-Valéry ne travaillera pas au second projet d'idex.
Le PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF) est doté d'un « faible pouvoir de décision », « ne s'est vu confier aucun rôle dans le pilotage stratégique du site » et « n'a pu réaliser que très incomplètement ses missions », autrement dit le pilotage de l'opération campus et la fusion des universités, selon les statuts du PRES (AEF n°293077). C'est ce que constate le rapport d'évaluation de l'Aeres rendu public en avril 2011. Dans le cadre de l'appel à projets idex, les trois universités montpelliéraines ont annoncé qu'elles abandonnaient leur projet de fusion (AEF n°251648). Le projet d'idex déposé par les établissements montpelliérains n'a pas été retenu dans la première vague de l'appel à projets (AEF n°244866). « Après deux années d'exercice, le bilan est extrêmement limité », estime l'agence d'évaluation. « L'évolution constatée est inquiétante et fait craindre un risque de décrochage du site si une réaction forte et une dynamique nouvelle ne sont pas rapidement mises en place ».
« Je vais me retirer du PRES Université Montpellier Sud de France dans sa version actuelle », déclare à AEF jeudi 27 janvier 2011, Jean Benkhélil, président de l'université Perpignan Via Domitia. « Il ne m'apporte rien et me coûte cher [l'UPVD contribue à hauteur de 15 000 euros par an au PRES UMSF]. » Il refuse également que les enseignants-chercheurs perpignanais signent leurs publications du label « PRES UMSF ». « Actuellement, le PRES n'a plus qu'une mission, le plan campus, puisque les trois universités montpelliéraines ont abandonné la fusion. Or, Perpignan n'est pas dans l'opération campus », rappelle-t-il. Il se dit prêt, en revanche, à rejoindre le « PRES nouvelle formule », proposé dans le cadre de l'idex (AEF n°251648), si l'université de Perpignan est « considérée comme un vrai partenaire » et « en tenant compte du fait que l'UPVD est dans un 'pool' d'universités catalanes » (1) (AEF n°272919).