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Les partenaires sociaux se sont réunis, mardi 28 juin 2011, pour une nouvelle séance de négociation interprofessionnelle sur les missions de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), qui peine à avancer depuis son ouverture en décembre 2010. « La réunion n'a pas duré longtemps mais a été productive », déclare Éric Peres (FO Cadres), alors que Laurent Berger (CFDT) juge la rencontre « utile, même si tout le chemin reste à faire ». « Ça n'a duré qu'une petite heure, on s'est déplacé pour rien », déplore à l'inverse Marie-José Kotlicki (Ugict-CGT). À l'issue de la séance, la délégation patronale s'est engagée à remettre un projet d'accord aux organisations syndicales avant la prochaine date de négociation, prévue le 12 juillet 2011, pour « formuler une contre-proposition à la proposition syndicale ». Il s'agira de « définir les missions de l'Apec et de traduire ces missions dans les activités », indique le Medef. « Mais le patronat nous a assuré que le projet d'accord [élaboré par l'ensemble des organisations syndicales en février] reste le texte de base de la négociation », rapporte Éric Peres.
« Nous sommes d'accord pour partir du texte élaboré par les organisations syndicales, qui, malgré des points de désaccord, ont réalisé un vrai travail que nous respectons », déclare Benoît Roger-Vasselin, chef de file (Medef) de la délégation patronale, à l'issue d'une séance de négociation sur les missions de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), jeudi 12 mai 2011, au siège du Medef. Le projet d'accord, transmis par les organisations syndicales lors de la dernière réunion du 10 février (AEF n°248486), servira de « texte de référence » pour la suite de la négociation, qui peine à avancer depuis son ouverture fin décembre 2010. « On a dû un peu élever le ton aujourd'hui », rapporte Laurent Berger (CFDT), qui se posait « beaucoup de questions sur la réelle volonté de négocier » du patronat, avant cette nouvelle séance. Si cette troisième réunion plénière n'a pas permis d'avancer sur le fond, « on espère que les négociations vont enfin s'ouvrir », rapporte Marie-José Kotlicki (Ugict-CGT). « On espère entrer dans le vif du sujet », ajoute Marie-Françoise Leflon (CFE-CGC), qui se dit « d'accord sur la méthode ».
Une rencontre « utile » et « intéressante », jugent l'ensemble des partenaires sociaux à l'issue de la deuxième séance de négociation sur l'évolution des missions de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres), jeudi 10 février 2011 au siège du Medef. Cette séance plénière a été entièrement consacrée à l'audition d'un « expert » de la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle), Jérôme Biard, conseiller juridique. « L'objectif était de clarifier le débat en rappelant le cadre juridique précis dans lequel nous nous trouvons et les contraintes qui résultent de la transformation de l'environnement de l'Apec », indique Benoît Roger-Vasselin (Medef), chef de file de la délégation patronale. Cette audition de près de deux heures, réalisée sur proposition du patronat, a été unanimement qualifiée « d'instructive » par les organisations syndicales. « Il aurait presque fallu qu'on la fasse plus tôt, estime Laurent Berger (CFDT). Enfin, nous voyons clair sur les pistes possibles. »
Les partenaires sociaux entament les discussions sur l'évolution des missions de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) à l'occasion d'une première séance plénière de négociation, mardi 21 décembre 2010 au siège du Medef. « Cette réunion était utile », estime Benoît Roger-Vasselin (Medef), chef de file de la délégation patronale. « Il y a eu des points de convergence et de divergence, ce qui est bien normal car nous ne nous étions pas réunis sur la question depuis 1966 [année de la convention constitutive de l'Apec]. » « Nous négocions sous un cadre contraint », souligne de son côté Laurent Berger (CFDT). « Mais nous devons en profiter pour aller plus loin sur les missions de l'association. Nous sommes condamnés à réussir cette négociation. Le 'statu quo' signifierait la mort de l'Apec. » À l'issue de la réunion, les organisations syndicales rejettent toutefois unanimement un premier projet d'ANI (accord national interprofessionnel) présenté par le patronat, visant à définir les nouvelles missions de l'Apec et à remplacer la convention du 18 novembre 1966.
L' Apec (Association pour l'emploi des cadres) veut transformer les évolutions récentes la concernant en « opportunités » et se repositionner sur « l'accompagnement des parcours professionnels et la gestion de carrières » des cadres en poste, indique Jacky Chatelain, directeur général de l'organisme paritaire à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mercredi 24 novembre 2010« 2010 a été une année chaotique à tel point que certains pensaient que l'Apec allait disparaître avec la cession de 'Courrier cadres' ou l'adaptation due au passage de la co-traitance [avec Pôle emploi] à la sous-traitance du placement des cadres demandeurs d'emploi », rappelle Jacky Chatelain. Parallèlement, « il y a eu une réflexion avec le conseil d'administration sur un meilleur affichage sur ce à quoi la cotisation Apec doit servir », ajoute-t-il. Pour le directeur général de l'Apec, la question qui se pose est de savoir « comment faire en sorte pour que les personnes sur un marché du travail instable anticipent les ruptures ? ».
Benoît Roger-Vasselin, président de la commission Relations du travail, Emploi et Formation du Medef, propose aux organisations syndicales d'ouvrir une négociation pour « revoir les missions de l'Apec » (Association pour l'emploi des cadres). « Les entretiens que nous avons eu avec chacune de vos organisations ont confirmé notre analyse commune quant à la nécessité d'engager une négociation pour revoir les missions de l'Apec », écrit Benoît Roger-Vasselin dans un courrier daté du mardi 19 octobre 2010 que s'est procuré l'AEF. La proposition a été envoyée à des représentants confédéraux des cinq organisations syndicales : Maurad Rabhi (CGT), Stéphane Lardy (FO), Gabrielle Simon (CFTC), Marcel Grignard (CFDT) et Marie-Françoise Leflon (CFE-CGC). Le Medef souhaite convenir avec eux « d'une date de première réunion de négociation ». Pour rappel, à l'exception de la CFE-CGC, ce sont les représentants des fédérations des cadres qui siègent au conseil d'administration de l'Apec pour les organisations syndicales : CFDT Cadres, UCI-FO, Ugica-CFTC, Ugict-CGT. Seul le Medef représente la partie patronale.
« L'Apec ne peut pas continuer à vivre comme elle l'a fait depuis 40 ans. Les relations entre l'association et les pouvoirs publics doivent être plus structurées », déclare Jacky Chatelain, directeur général de l'Apec, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mercredi 2 juin 2010. Confronté en 2010 à la fin de son monopole pour l'accompagnement des cadres chômeurs et récemment audité par l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), l'organisme paritaire est « aujourd'hui dans une position de réflexion » et cherche sa place au sein du SPE (service public de l'emploi), ajoute son président Éric Verhaeghe (Medef). L'Apec travaille actuellement à la rédaction de sa « réponse » au rapport de l'Igas, qu'elle devra transmettre à l'inspection générale avant le 15 août 2010 (AEF n°268566 ).