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Christian Sommade, délégué général du HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) pointe des « erreurs de communication majeures » lors de la gestion de certaines crises, lors des troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale, mercredi 29 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°237343). Il cite notamment « l'épisode neigeux » du mois de décembre 2010 (AEF Sécurité globale n°251208). « Les dirigeants doivent être précautionneux dans la communication de crise et peut-être se professionnaliser dans ce domaine ». Il déplore particulièrement le manque de communication sur « le comportement à tenir » en cas de crise. « Il y a de réelles difficultés pour trouver des informations concrètes. Quel Parisien sait aujourd'hui le comportement à avoir en cas de crue ? Il manque des informations sur des sujets pratico-pratiques. »
« Avec les plans de continuité d'activité, les opérateurs ont des 'briques' mais il faudrait un dispositif cohérent pour assurer la résilience des différents acteurs », estime Éric Le Grand, directeur de la sécurité du groupe La Poste. Il intervenait, mercredi 29 juin, lors d'une conférence intitulée « La résilience de la Nation : quelle adéquation entre la logique de continuité de l'État et celle des entreprises ? » qui se tenait à Paris dans le cadre des troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale (AEF Sécurité globale n°237343 et n°237236). « Je ne suis par ailleurs pas du tout libéral sur un point : je serais pour que l'État soit beaucoup plus directif et impose une résilience à un certain niveau » aux opérateurs d'importance vitale, ajoute Éric Le Grand. « Or l'État reste frileux sur ce point. »
« Nous sommes conscients que nous devons encore progresser sur notre capacité à agir dans des situations de fortes tensions », affirme Yann Jounot, directeur de la protection et de la sécurité de l'État au SGDSN (secrétariat de la défense et de la sécurité nationale). Il intervenait lors des troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale, organisées par Défense et stratégie à Paris, mercredi 29 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°237217 et n°237185). « Nous allons renforcer la planification », souligne-t-il devant une soixantaine de participants lors de la table ronde sur « la résilience en France ». Il indique que « l'analyse des risques des grandes crises » écologiques, mais aussi économiques ou les grands troubles sociaux va être « renforcée, afin d'identifier les attaques auxquelles nous devons pouvoir nous préparer, ce que nous ne faisions pas assez jusqu'à maintenant ».
L'association Défense et stratégie souhaite davantage « investir le champ de la sécurité intérieure », explique sa directrice, Bénédicte Pilliet, dans un entretien à AEF Sécurité globale. Les troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité intérieure se tiennent mercredi 29 juin 2011 à Paris sur le thème la résilience et de la gestion de crise. Un sujet « qui va monter en puissance » et qui demande un « travail d'information » auprès des acteurs institutionnels publics et privés. Bénédicte Pilliet revient sur les différentes actions et événements engagés par Défense et stratégie en lien avec des parlementaires, auxquels l'association souhaite offrir des informations « non partisanes » et utiles à leurs travaux. Les rencontres parlementaires seront co-présidées par les députés Christian Estrosi et Jean-Jacques Urvoas.
« La création d'une direction des sapeurs-pompiers répond à une volonté du président de la République de revaloriser le statut des sapeurs-pompiers et de Sdis (service départemental d'incendie et de secours) », déclare Jean-Paul Kihl, directeur de la sécurité civile, mardi 28 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°242347). Il présentait, dans le cadre d'un petit déjeuner du HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) organisé au Sénat, l'organigramme de la future DGSCC (direction générale de la sécurité civile et des crises) qui remplacera, en septembre 2011, l'actuelle direction de la sécurité civile du ministère de l'Intérieur. En plus de la direction des sapeurs-pompiers, la DGSCC comprendra deux sous-directions, l'une consacrée aux moyens nationaux, et la seconde à la planification et à la gestion des risques. Cette dernière sera issue de l'actuelle DPPSN (direction de la prospective et de la planification de sécurité nationale) du ministère de l'Intérieur.