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Les conseillers régionaux d'Aquitaine ont adopté, lundi 27 juin 2011 en séance plénière (1), par 55 voix sur 85 élus, une motion favorable à l'élaboration « d'un scénario prospectif de sortie progressive du nucléaire adapté [au] territoire [régional] » dans le cadre du futur schéma régional Climat-Air-Energie co-piloté par l'État et la Région. Voté par les élus PS et EELV (2), ce texte « s'oppose à la construction de tout nouveau réacteur en région Aquitaine et (…) [à la] prolongation du fonctionnement des quatre réacteurs de la centrale de Blaye ».
Le conseil municipal de Strasbourg adopte à l'unanimité moins une voix (1) une motion réclamant l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), lundi 11 avril 2011. Présenté à l'initiative du groupe EELV, le texte a été soutenu par tous les groupes du conseil municipal, dont l'UMP, après quelques modifications, explique à AEF Roland Ries, sénateur-maire (PS) de Strasbourg, au lendemain du vote. « Je me réjouis de cette unanimité. » Construite en 1977, la centrale alsacienne est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Le même jour, la Clis (commission locale d'information et de surveillance) de Fessenheim annonce l'engagement de deux contre-expertises et la demande d'études complémentaires auprès de l'exploitant » de la centrale. Le conseil régional de Franche-Comté a déjà réclamé la fermeture du site en mars dernier (L'AEF n°244696). En revanche, le conseil régional d'Alsace, présidé par le ministre des Collectivités Philippe Richert (UMP), s'est opposé à une telle demande vendredi 8 avril.
Les neuf conseillers régionaux Europe Écologie les Verts de Poitou-Charentes et les deux députés européens EELV de la région grand Ouest demandent au préfet de la région Poitou-Charentes la tenue d'une conférence régionale sur la sûreté nucléaire, au vu de l'accident intervenu dans la centrale atomique de Fukushima au Japon. La région compte en effet une centrale nucléaire à Civaux (30 km au sud de Poitiers) et les élus EELV souhaitent que l'ensemble des acteurs concernés puissent être associés à « la procédure de contrôle » que l'État va mettre en place dans cette centrale, comme dans les autres, et à la prévention du risque sanitaire local que constitue cet équipement.
Le conseil régional de Franche-Comté a voté, vendredi 25 mars 2011, une motion réclamant « la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim » (Haut-Rhin), annonce Europe Ecologie-Les Verts mardi 29 mars 2011. Le parti espère que « l'exemple de Franche-Comté sera suivi par de nombreuses collectivités territoriales ». Construite en 1977 dans une zone sismique, la doyenne des centrales nucléaires françaises se situe à 40 kilomètres de la région Franche-Comté. Déposée à l'initiative du groupe EELV du conseil régional, la motion a été adoptée à 9 voix pour, 4 contre, et 25 abstentions. « Nous sommes la première région française à demander la fermeture d'une centrale nucléaire », indique à AEF Alain Fousseret, vice-président (EELV) aux Transports de la région, qui a présenté la motion, « symbolique ». L'ASN (autorité de sûreté nucléaire) doit se prononcer courant 2011 sur une prolongation de 10 ans de la durée de vie de la centrale (L'AEF n°245429).