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« La hausse des postes [d'internes] ouverts se poursuit dans presque toutes les disciplines », indique la Drees dans sa dernière note « Etudes et résultats » datée de juin 2011 sur les affectations des étudiants en médecine à l'issue des ECN (épreuves classantes nationales) de 2010 (1). Le nombre de postes augmente de 10,6 % entre 2009 et 2010 et s'élève à 6 839 (AEF n°270471). Une progression « plus marquée pour trois disciplines » : en biologie médicale (hausse de 43 %), pour les spécialités appartenant au groupe des spécialités médicales (2), qui enregistre « sa progression la plus importante depuis la création des ECN (+27 %, soit 254 postes supplémentaires ouverts) » et en médecine du travail (+12 % soit 15 postes supplémentaires). » Ces évolutions, qui « suivent parfaitement celles du numerus clausus » font partie d'une nouveauté relevée par la Drees : « les prévisions d'ouverture de postes sont présentées pour les cinq années à venir » (AEF n°264391). Ainsi, il est prévu d'ouvrir 38 578 postes d'internes entre 2010 et 2014.
53 % des postes d'internes ouverts pour l'année 2010-2011 dans le cadre des ECN (épreuves classantes nationales) de médecine le sont pour la médecine générale, soit 3 632 postes sur un total de 6 839. L'arrêté qui fixe cette répartition, par interrégion, discipline et spécialité, et par CHU, est paru au « Journal officiel » le 20 juillet 2010 (AEF n°263651). Pour 2009-2010, la médecine générale s'est vu attribuer près de 54 % des postes d'internes (AEF n°298918).
Un décret paru au « Journal officiel » du 27 juin 2010 modifie le décret du 16 janvier 2004 relatif à l'organisation du 3e cycle des études médicales. Il s'agit d'une mise en application du volet formation de la loi HPST (AEF n°295697). Une des principales nouveautés concerne la répartition pluriannuelle des postes d'internes. L'article 6 précise en effet qu' « un arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé détermine chaque année pour une période de cinq ans le nombre d'internes à former par spécialité et par subdivision telle que prévue à l'article 3, compte tenu de la situation de la démographie médicale dans les différentes spécialités et de son évolution au regard des besoins de prise en charge spécialisée ». Le nombre de postes d'internes offerts chaque année par discipline ou spécialité et par centre hospitalier universitaire est fixé par arrêté des mêmes ministres.
« Près de 82 % des postes ouverts en médecine générale sont pourvus, soit près d'un point de plus que l'année précédente et 130 de plus en effectif », rapporte une note « Études et résultats » de la Drees (1) intitulée « Les affectations des étudiants en médecine à l'issue des épreuves classantes nationales en 2009 », datée de février 2010. « Cette augmentation repose sur trois facteurs : un renforcement de la préférence des étudiants pour la médecine générale, une augmentation du nombre de postes dans des subdivisions géographiques pourvoyant traditionnellement l'ensemble de leurs postes et un nombre plus élevé de postes ouverts », explique la Drees.
"La petite embellie constatée en 2007 pour la médecine générale se confirme" en 2008: 51% des nouveaux internes, à l'issue des ECN (épreuves classantes nationales) de 2008, ont ainsi été affectés en médecine générale contre 49% en 2007 et 42% en 2006. C'est l'un des enseignements de la dernière note "Études et résultats" de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de la Santé), datée de janvier 2009. La Drees donne trois explications à cette évolution: la hausse du nombre de postes ouverts en médecine générale (56,1% du total contre 53,4% en 2007 et 49,4% en 2006), "un léger renforcement" de la préférence des étudiants pour cette discipline et la fin de la période transitoire permettant aux "résidents", qui ont déjà commencé, voire terminé, leur troisième cycle, de passer les ECN. Ils n'étaient en effet que trois résidents à se présenter aux ECN 2008, aucun n'étant affecté sur un poste en médecine générale. En 2007, 53 résidents avaient été affectés en médecine générale; ils étaient 320 en 2006.