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« En 2010, le volume de travail temporaire a fortement augmenté par rapport à 2009 : on dénombre, sur l'ensemble de l'année, 527 100 équivalent-emplois à temps plein (+79 800), soit une progression de 17,8 % en un an. Cette augmentation ne suffit toutefois pas à compenser le recul très marqué observé en 2009 (-26 %) », note la Dares dans une étude consacrée à l'Intérim en 2010, rendue publique le 1er juillet 2011. « 15,7 millions de contrats ont été conclus en 2010, contre 13,5 millions en 2009 (soit une hausse de 16,0 %) », précise la Dares. 1,9 million de personnes ont ainsi signé un contrat de travail intérimaire en 2010 et la durée moyenne des missions s'est stabilisée à 1,7 semaine, après s'être réduite de 1,1 jour entre 2008 et 2009.
« L'année 2010 marque un renouveau de l'intérim avec un redémarrage net de notre activité, après l' 'annus horribilis' qu'a été 2009 », déclare Arnaud de la Tour, président du Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi), mardi 28 juin 2011, à l'occasion de la présentation du bilan économique et social 2010 de la profession. L'année dernière, les effectifs intérimaires ont progressé de 14,8 %, après avoir chuté de près de 29 % en 2009 sous l'effet de la crise économique (AEF n°265256). On compte à la fin de l'année 527 147 salariés intérimaires en ETP (équivalent temps plein), contre 447 348 en 2009. « L'intérim a ainsi permis la création nette de 80 000 emplois intérimaires en ETP (équivalents temps plein), soit 78 % des créations d'emploi en 2010. »
« La croissance des effectifs intérimaires, entamée au deuxième trimestre 2009, et qui se poursuivait à un rythme élevé de 4,8 % en moyenne par trimestre depuis le troisième trimestre 2009, s'essouffle au premier trimestre 2011 », indique la Dares (ministère du Travail) dans une étude le 23 juin 2011. Au cours du premier trimestre, 5 900 postes supplémentaires ont été créés (+1 %), après 22 500 (+3,9 %) le trimestre précédent, note l'étude, soulignant un « net ralentissement de l'intérim ». À la fin du premier trimestre 2011, on dénombre 598 400 salariés intérimaires. En un an, 72 600 postes d'intérimaires ont été créés (soit +13,8 %).
« Fin avril 2011, le nombre d'intérimaires s'établit à 661 600, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une baisse mensuelle de 0,7 % (-4 700 emplois intérimaires par rapport à fin mars 2011). En un an, l'intérim augmente de 11,3 % (+67 300 de fin avril 2010 à fin avril 2011) », indique Pôle emploi mercredi 8 juin 2011. Après des hausses de 0,6 % en mars et de 2,3 % en février 2011, cette baisse des effectifs intérimaires en avril pourrait s'inscrire dans une évolution générale de l'intérim en 2011, qui devrait jouer un rôle moins important dans les créations nettes d'emplois par rapport à 2010. « En avril 2011, le volume moyen journalier d'emplois intérimaires s'établit à 409 700 soit -3,6 % en un mois et +11,3 % sur un an », constate Pôle emploi. Seule la construction progresse en avril, avec +0,1 %. En revanche, l'industrie voit son emploi intérimaire reculer de 1,3 % et le tertiaire de 0,4 %.
« Après avoir chuté en 2008 et en 2009, le nombre de missions d'intérim a fortement augmenté en 2010 : environ 15 millions de missions ont été effectuées (+11,9 % par rapport à 2009) », indique Pôle emploi dans une étude publiée mardi 10 mai 2011. Toutefois, « la durée moyenne des missions est en baisse régulière depuis trois ans » : elle était de 10,1 jours en 2008, est passée à 8,9 jours en 2009 puis à 8,7 jours en 2010. L'opérateur note la « forte proportion de missions courtes » dans l'intérim : la proportion de missions d'au plus deux semaines « ne cesse d'augmenter » pour atteindre 72,1 % en 2010 contre 71,8 % en 2009 et 67,2 % en 2008. Un quart des missions dure une seule journée. Quant aux missions longues (plus de deux semaines), leur part diminue sensiblement : 21,8 % en 2008, 18,9 % en 2009 et 18,5 % en 2010.
Les intérimaires ont été « inégalement affectés par le très fort repli de l'intérim survenu entre mi-2008 et mi-2009 » : les entreprises ont « plutôt privilégié les personnes disposant d'une longue expérience de l'intérim » au détriment des personnes « dont la présence dans l'intérim est plus récente », indique la Dares (ministère du Travail) dans une étude publiée le 28 avril 2011. Les intérimaires ayant une faible ancienneté dans l'intérim ont donc « davantage supporté l'ajustement à la baisse de l'intérim », dont le volume s'est réduit de 33 % en France métropolitaine entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2009, soit une suppression de plus de 200 000 emplois en équivalents-temps plein.
Les effectifs de l'emploi intérimaire progressent de 17,8 % en mars 2011 par rapport à mars 2010, soit environ « 80 000 équivalents temps plein supplémentaires », indique le Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) dans son nouveau baromètre de l'emploi intérimaire, jeudi 28 avril 2011. Au premier trimestre 2011, l'intérim augmente de 19,5 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. « Nous n'avons pas encore retrouvé les effectifs de la période faste d'avant crise, où le plus fort des effectifs était de près de 660 000, mais l'intérim progresse, et nous comptons en mars 2011 environ 600 000 équivalents temps plein », déclare Arnaud de la Tour, président du Prisme, à l'occasion de la présentation du baromètre. Ce nouvel outil statistique sera publié à la fin de chaque mois par l'organisation patronale et construit à partir des données transmises par un panel d'entreprises de travail temporaire représentant 80 % de l'emploi intérimaire.