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L'UES (unité économique et sociale) Capgemini finalise la négociation d'un accord sur le télétravail. Cet accord permet jusqu'à deux jours de télétravail par semaine pour le salarié volontaire et éligible. Toutefois un passage à trois jours sera mis à l'étude à l'occasion d'un bilan « trois mois avant la date de fin de l'accord », précise le texte. La dernière réunion de négociation est prévue pour le 12 juillet 2011. Ce projet de texte a déjà été présenté au CCE (comité central d'entreprise) le 16 juin 2011 et cette ultime séance de négociation devrait seulement porter sur quelques ajustements. « Ce projet d'accord sur le télétravail répond à une demande des salariés mais également au souhait de l'entreprise », indique à l'AEF Marc Veyron, directeur des affaires sociales du groupe Capgemini. « Nous espérons fortement la signature de cet accord par les syndicats car il s'agit d'un axe important pour notre UES ». Dans son préambule, le texte met en avant la volonté de l'entreprise de « réduire les problèmes et la pénibilité des trajets quotidiens », de « réduire son empreinte carbone », de « faciliter la vie des salariés lors des différentes étapes de leur parcours et de leur vie personnelle/familiale, notamment pour le retour d'un congé maternité »...
Un projet d'accord expérimental « sur la flexibilité du travail via le télétravail au sein de l'UES (unité économique et sociale) Canal + » doit être examiné par le CHSCT mercredi 29 juin 2011, avant d'être soumis à la signature des organisations syndicales. Au moins deux des quatre organisations syndicales représentées dans l'UES (CFDT et CFE-CGC) devraient le signer. Le texte prévoit l'expérimentation pendant un an du télétravail, à raison d'une journée par semaine, pour les seuls salariés cadres bénéficiant « d'une large autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps ».
Mondial Assistance a lancé fin 2010, en France, un projet expérimental de télétravail. « Après quatre mois de test, 100 % des participants veulent conserver ce mode d'organisation », se réjouit le groupe dans un communiqué mercredi 13 avril 2011. « Cette première expérience sera progressivement élargie à d'autres populations et d'autres métiers, afin de permettre aux salariés volontaires d'adopter ce nouveau mode de travail et à l'entreprise d'accompagner son développement », annonce-t-il. « Il s'agit d'une démarche en construction, à affiner et à développer avec l'ensemble des parties prenantes. Au-delà de ces premiers enseignements, nous restons à l'écoute de nos collaborateurs pour procéder à ces ajustements et améliorer leurs conditions de travail, notamment en matière d'ergonomie », souligne François-Philippe Pic, directeur général.
Le DRH de Bercy (ministère de l'Économie, des Finances et de l'industrie et ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État), Jean-Jacques Rouquette, a signé, le 7 décembre 2010, une première « convention cadre sur le télétravail en administration centrale », avec six organisations syndicales du ministère : CFDT, CGT, SPSCM (Syndicat des personnels à statuts Centrale du Minefi), SPAC-UNSA, FO et CFTC. L'objectif de cette convention cadre, présentée lors d'un comité technique paritaire, est de « créer les conditions d'un développement ordonné du télétravail en administration centrale », dans un cadre expérimental jusqu'à la fin d'année 2012. Ce premier accord cadre constitue « une première dans le dialogue social » au sein de la Fonction publique, souligne la CFDT Centrales Finances, signataire du texte. Pour le syndicat, « cette convention sur le travail inaugure la mise en oeuvre de la loi sur le dialogue social dans la fonction publique sans intervention du législateur » (loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 - AEF n°265482 ). « Pour la première fois, un accord a été non seulement négocié mais sera également appliqué de manière autonome ».
Norauto, le spécialiste de la réparation automobile, propose aux salariés de son siège de Lesquin (Nord) de travailler à domicile un à deux jours par semaine : un accord d'entreprise a été signé en ce sens le 30 septembre 2010 par les syndicats CFE-CGC, CFTC et FO, la CFDT et la CGT refusant de signer. Ce texte fait suite à un premier accord qui, en juin 2009, a ouvert la possibilité du télétravail aux services « ressources humaines », « informatique », « comptabilité » de l'entreprise. « Cette première expérience a été très positive pour la dizaine de collaborateurs volontaires », indique à l'AEF, lundi 15 novembre 2010, Eric Descabannes, responsable des ressources humaines au siège de Norauto, évoquant « une formule dans l'air du temps » permettant de « concilier vie personnelle et vie professionnelle ». « Ce qui ressort des expériences déjà entamées, c'est un investissement encore plus prononcé du salarié qui, au calme, chez lui, peut davantage se concentrer », souligne aussi le numéro 2 de la DRH.
La SSII Logica vient de formaliser, en France, la mise en place du télétravail à domicile pour ses salariés français avec la signature d'un premier accord sur le sujet. L'accord a été signé par les quatre syndicats du groupe (CFE-CGC, CFDT, CFTC et CGT) le 15 septembre 2010. « Depuis des années la direction opposait une fin de non recevoir à toutes discussions sur le télétravail » note la CGT qui poursuit : « avec l'arrivé de Jean-Marc Lazzari, président du groupe depuis le début d'année 2010, cette discussion est soudain devenue une priorité pour nos dirigeants ». Selon les informations d'AEF, le groupe vise ainsi à réaliser 10 % à 20 % d'économie sur ses frais immobiliers, sur la base de l'expérience du groupe Logica au Royaume-Uni, pays d'origine du groupe informatique. Négocié « au pas de charge » selon les syndicats, l'accord s'appuie fortement sur l'ANI (accord national interprofessionnel) du 19 juillet 2005 sur le télétravail (AEF n°406581).
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.