En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le réacteur n°1 de [la centrale nucléaire de] Fessenheim [Haut-Rhin] est apte à être exploité pour une durée de dix années supplémentaires », indique André-Claude Lacoste, président de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire), lundi 4 juillet 2011. Cet avis, rendu à l'issue du troisième réexamen de sûreté nucléaire décennal du réacteur, est conditionné à plusieurs prescriptions, dont deux « majeures » : le renforcement avant le 30 juin 2013 du radier, dalle du réacteur, ainsi que l'installation avant le 31 décembre 2012 des dispositions techniques de secours permettant d'évacuer durablement la puissance résiduelle en cas de perte de la source froide. « Cette position que nous prenons est prise sous réserve des [ECS] évaluations complémentaires de sûreté engagées à la suite de l'accident de Fukushima [stress tests nationaux], qui peuvent aboutir à des conclusions plus extrêmes » d'ici la fin de l'année, précise André-Claude Lacoste (L'AEF n°241430).
Le conseil municipal de Strasbourg adopte à l'unanimité moins une voix (1) une motion réclamant l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), lundi 11 avril 2011. Présenté à l'initiative du groupe EELV, le texte a été soutenu par tous les groupes du conseil municipal, dont l'UMP, après quelques modifications, explique à AEF Roland Ries, sénateur-maire (PS) de Strasbourg, au lendemain du vote. « Je me réjouis de cette unanimité. » Construite en 1977, la centrale alsacienne est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Le même jour, la Clis (commission locale d'information et de surveillance) de Fessenheim annonce l'engagement de deux contre-expertises et la demande d'études complémentaires auprès de l'exploitant » de la centrale. Le conseil régional de Franche-Comté a déjà réclamé la fermeture du site en mars dernier (L'AEF n°244696). En revanche, le conseil régional d'Alsace, présidé par le ministre des Collectivités Philippe Richert (UMP), s'est opposé à une telle demande vendredi 8 avril.
Le conseil régional de Franche-Comté a voté, vendredi 25 mars 2011, une motion réclamant « la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim » (Haut-Rhin), annonce Europe Ecologie-Les Verts mardi 29 mars 2011. Le parti espère que « l'exemple de Franche-Comté sera suivi par de nombreuses collectivités territoriales ». Construite en 1977 dans une zone sismique, la doyenne des centrales nucléaires françaises se situe à 40 kilomètres de la région Franche-Comté. Déposée à l'initiative du groupe EELV du conseil régional, la motion a été adoptée à 9 voix pour, 4 contre, et 25 abstentions. « Nous sommes la première région française à demander la fermeture d'une centrale nucléaire », indique à AEF Alain Fousseret, vice-président (EELV) aux Transports de la région, qui a présenté la motion, « symbolique ». L'ASN (autorité de sûreté nucléaire) doit se prononcer courant 2011 sur une prolongation de 10 ans de la durée de vie de la centrale (L'AEF n°245429).
Les cantons suisses de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne indiquent, mardi 22 mars 2011, « demander aux autorités françaises et à EDF l'extinction et la fermeture immédiate » de la centrale nucléaire française de Fessenheim (Haut-Rhin), située à 35 kilomètres de la ville de Bâle, « jusqu'à ce qu'elle ait fait l'objet de contrôles intensifs, prenant en compte les résultats des événements au Japon ». La centrale de Fessenheim, construite en 1978, est la plus vieille de France et fait régulièrement l'objet d'arrêt pour maintenance. Elle est par ailleurs située dans une zone à risque sismique.