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« Alors que les témoins d'ambiance étaient 'au rouge vif' aussi bien dans les rangs de la gendarmerie mobile que de la gendarmerie départementale qui soutenaient cette dernière, le directeur général a réuni le 4 février 2011 la toute nouvelle chaîne de concertation de la gendarmerie mobile », révèle le maréchal des logis chef François-Xavier Camacho, référent auprès du DGGN (directeur général de la gendarmerie nationale). Dans un entretien accordé à AEF Sécurité globale, il présente la nouvelle chaîne de concertation de la gendarmerie, créée en juillet 2010, et souligne son rôle après l'annonce de la fermeture de l'escadron de gendarmerie mobile de Rennes en janvier 2011 (AEF Sécurité globale n°249220). Lors de cette rencontre avec le général Jacques Mignaux, la concertation a en effet permis de trouver « des mesures concrètes et apaisantes, alors que, sans ce dialogue, cela aurait pu aboutir à une crise comparable à celles de 1989 ou de 2001 ».
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« Les forces mobiles sont amenées à évoluer en raison d'une forte contrainte budgétaire, du transfert de la garde des CRA (centres de rétention administrative) à la police aux frontières et de la baisse des besoins en maintien de l'ordre enregistrée en France ces dernières années », affirme Brice Hortefeux lors d'un déplacement au fort de Nogent, dans le Val-de-Marne pour s'entretenir avec le personnel de l'escadron de gendarmerie 34/7 de Troyes, intervenu dans la soirée mardi 15 février 2011 et dont la retranscription a été mise en ligne le 21 février. « Pour être efficace, une force doit s'adapter aux réalités du terrain », ajoute le ministre de l'Intérieur. Il assure « respecter à la fois l'équilibre entre les différentes forces mobiles et l'identité propre de chacune d'elles », en réduisant « dans les mêmes proportions les effectifs des compagnies républicaines de sécurité et des escadrons de gendarmerie mobile », une diminution « d'environ 10 % des effectifs », et en « adaptant les méthodes de réduction des effectifs aux spécificités de chaque force ».
« Les efforts d'adaptation demandés à la gendarmerie mobile sont équivalents à ceux demandés aux CRS. Cela correspond aux directives du ministre, lequel veille en permanence à l'équilibre de traitement entre les deux forces », indique le directeur général de la gendarmerie dans une communication à l'ensemble de ses personnels, lundi 1er février 2011. Dans ce texte, transmis partiellement à AEF Sécurité globale par le service de communication de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux revient sur l'annonce par le ministre de l'Intérieur du maintien des compagnies de CRS de Lyon et Marseille (AEF Sécurité globale n°249418). « La gendarmerie mobile et les compagnies républicaines de sécurité sont chacune concernées, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, par une diminution d'environ 10 % de leurs effectifs. Ces diminutions ont trouvé à s'appliquer de manière différenciée pour chaque force, en fonction de ses caractéristiques. Les CRS ont en effet moins de compagnies, mais chacune compte un effectif plus important que nos escadrons », affirme-t-il.
L'UNPRG (Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie) et le journal « L'Essor de la gendarmerie nationale » demandent un « moratoire sur la suppression de tout escadron de gendarmerie mobile » après la décision du ministère de l'Intérieur de maintenir deux compagnies de CRS, mardi 1er février 2011 (AEF Sécurité globale n°249418). L'UNPRG et « L'Essor » rappellent que « depuis le 1er septembre 2010 huit escadrons de gendarmerie mobile ont été supprimés à Besançon, Dijon, Strasbourg, Toulouse, Mont-de-Marsan, Saint-Malo, Satory et Melun » et indiquent que ces suppressions, « ainsi que celles de brigades territoriales, se sont effectuées dans un silence assourdissant ». Ils précisent également que « la disparition de l'escadron de Narbonne est en cours » et affirment que « six autres sont programmés pour être rayés des effectifs en 2011 », dont ceux de Nantes et Rennes (AEF Sécurité globale n°249488) .
La « pierre angulaire » de l'intégration de la gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur. C'est ainsi que le colonel Jean-Jacques Taché décrit l' arrêté du 23 juillet 2010 qui modifie les instances de représentation et de participation de la gendarmerie. « Il ne s'agit pas d'une révolution mais d'une importante évolution », souligne Jean-Jacques Taché, chargé par le directeur général de la gendarmerie nationale de mettre en place le nouveau système.