En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Le logement a pris une telle place dans la vie de nos concitoyens que leurs arbitrages se font parfois au détriment de l'emploi », relève le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) dans une note intitulée « Le coût du logement pèse sur la mobilité professionnelle » datée de juin 2011. Le document, qui fait la synthèse d'une étude commandée par le Medef sur les conséquences de la crise du logement sur l'emploi (1), fait ainsi apparaître que 70 % des actifs refuseraient un emploi meilleur que celui qu'ils occupent actuellement si cela devait occasionner une hausse de leurs dépenses de logement. Et dans un contexte de chômage accru, le nombre de demandeurs d'emploi qui ont renoncé au cours de ces cinq dernières années à un poste pour ne pas avoir à subir un tel surcoût est estimé à 500 000. En outre « ne pas déménager » est un critère « très important » dans le choix d'un nouvel emploi pour 56 % des sondés contre « seulement » 48 % pour le critère de la rémunération.
« S'il n'est pas contestable que la propension à la mobilité des propriétaires occupants, et à un degré moindre des locataires du secteur social, est inférieure à celle des locataires du privé, le lien entre mobilité résidentielle et chômage reste à étudier ». Telle est la conclusion d'une étude de l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), publiée le 18 février 2011, s'interrogeant sur le lien entre une politique du logement favorisant l'accession à la propriété et le niveau de chômage dans un pays (1). L'étude met en doute l'idée, actuellement en vigueur, que « le développement de la propriété occupante, en tant qu'obstacle à la mobilité, serait une des causes majeures de l'accroissement du taux structurel de chômage ». Elle critique ainsi les préconisations de deux publications récentes, de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et du CAS (Centre d'analyse stratégique), cette dernière plaidant pour une révision de la fiscalité du logement afin d'accroître la mobilité résidentielle (AEF Habitat et Urbanisme n°258523).
Les partenaires sociaux ouvrent, mardi 8 février 2011, une négociation interprofessionnelle sur l'emploi des jeunes, jugée « prioritaire » par les syndicats et le patronat (AEF Habitat et Urbanisme n°251155). L'objectif est d'aboutir avant la fin du premier semestre 2011 à des « mesures concrètes » pour faciliter l'insertion des jeunes sur le marché du travail, principalement en agissant sur l'accès au logement, le transport ou la restauration. Les négociateurs pourront s'appuyer dans ce cadre sur l'état des lieux dressé par le groupe de travail paritaire « emploi, mobilité des jeunes, accès au logement », créé dans le cadre d'une précédente négociation sur « la gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l'emploi » (deuxième phase). Ce groupe de travail s'est réuni à six reprises entre octobre 2009 et juin 2010. Il avait pour mission d'identifier les problèmes d'accès des jeunes au logement, les instruments existants et d'analyser le lien entre ces difficultés et l'accès à l'emploi.
« Une révision de la fiscalité du logement pourrait améliorer l'allocation des logements ainsi que l'accès au logement et à l'emploi de certaines catégories [sociales] freinées dans leur mobilité ». C'est ce qu'indique la note d'analyse n° 196 du CAS (Centre d'analyse stratégique), instance d'expertise et d'aide à la décision placée auprès du Premier ministre et du secrétariat d'État chargé de la Prospective, mercredi 6 octobre 2010. Soulignant « la faible mobilité résidentielle en France » et détaillant les freins à cette mobilité, la note fait deux propositions pour y remédier. D'une part, « transférer progressivement les droits de mutation sur la taxe foncière, à pression fiscale constante » et, d'autre part, « autoriser la déduction des loyers payés par les locataires-bailleurs des loyers reçus pour encourager les mobilités résidentielles ».
Voici une sélection d’informations RH en bref pour la semaine du 30 janvier au 3 février 2023 :
Voici une sélection de brèves sur la protection sociale pour la semaine du 30 janvier au 3 février 2023 :
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 30 janvier 2023 :