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La commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale a rejeté la publication du rapport de Jacques Grosperrin, député (UMP, Doubs), président-rapporteur d'une mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants, mercredi 6 juillet 2011. Quinze députés ont voté contre (dont trois députés UMP (1)), onze ont voté pour et deux se sont abstenus, apprend AEF auprès de Martine Faure, députée SRC de la Gironde. Les discussions se sont « focalisées sur la 20e proposition du rapport, qui stipule « à terme », de « remplacer le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d'un entretien professionnel les enseignants ». « Ces députés n'ont pas compris le sens de cette proposition qui n'était pas du tout une remise en cause du statut de fonctionnaire ou d'enseignant », indique à AEF Jacques Grosperrin. « Il s'agissait d'ouvrir le débat en fonction des auditions d'experts qui ont déploré le doublon entre les concours et la formation universitaire. On ne peut pas s'interdire de réfléchir. » Le président rapporteur de la mission d'information souhaite « reconvoquer les députés de la commission fin septembre ou début octobre pour discuter de ce point et trouver un consensus ».
« On peut comprendre que, par principe, les députés du Parti socialiste aient refusé de voter un texte qui leur avait été soumis très tardivement mais on s'étonnera quand même que la simple lecture rapide des 20 propositions finales n'ait pas suffi à justifier un vote contre sans ambiguïté », écrit Sauvons l'université dans un communiqué le 1er juillet 2011 à propos du rapport du député UMP Grosperrin sur la formation et le recrutement des enseignants (AEF n°237117). « On ne peut qu'attendre de tout acteur politique prétendant être de gauche ou avoir l'ambition de défendre la République qu'il s'exprime et s'oppose point par point à de telles propositions », estime SLU. Ce rapport, qui circule pour l'instant dans une version provisoire (AEF n°237023), doit être examiné en commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale mercredi 6 juillet 2011. Pour l'instant, il n'a été adopté que par les députés UMP de la mission d'information. Les députés SRC n'ont pas pris part au vote et une députée communiste a voté contre le 29 juin dernier.
« Une véritable provocation » : c'est ainsi que le Snesup-FSU qualifie le rapport provisoire de la mission parlementaire présidée par Jacques Grosperrin sur la formation initiale et le recrutement des enseignants (AEF n°237117 et n°237023). « Après la pulvérisation de la formation des enseignants en 2009, ces propositions - loin d'apporter des remèdes - en aggraveraient encore les effets désastreux. Le Snesup demande que soit abrogée la contre-réforme de 2009 et que s'ouvrent des négociations sur de tout autres bases. C'est l'avenir des jeunes qui est en cause ! », écrit-il.
« Remplacer le concours par le master d'ici dix à quinze ans » : c'est ce que préconise, dans ces dernières pages, le rapport provisoire de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants, présidée par le député Jacques Grosperrin (UMP, Doubs). Cette analyse serait partagée par Alain Boissinot, recteur de Versailles et Marcel Pochard, conseiller d'État, auditionnés par la mission. « Ce scénario, le plus cohérent du point de vue des objectifs de la masterisation, a les préférences de votre rapporteur. Cependant, il ne pourrait être appliqué avant dix ans ou quinze ans, le temps de construire le nécessaire consensus social autour d'une telle évolution », note le pré-rapport. Mis en ligne par le Snesup-FSU jeudi 30 juin 2011, ce pré-rapport, rédigé par Jacques Grosperrin, doit être examiné en commission des affaires culturelles et de l'éducation mercredi 6 juillet 2011. Pour l'instant, il n'a été adopté que par les députés UMP de la mission d'information. Les députés SRC n'ont pas pris part au vote et une députée communiste a voté contre le 29 juin dernier (AEF n°237117). Voici les principales mesures concernant la formation initiale des enseignants, les aspects recrutement étant traités par ailleurs (AEF n°237127).
La revalorisation anticipée des retraites, votée le 3 août par le Parlement dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, concerne la retraite de droit propre, la retraite de réversion, l’Aspa et l’ASI. Elle s’applique à compter des pensions du mois de juillet 2022, versées au mois d’août. Mais "le calendrier de l’examen parlementaire de cette loi n’a pas permis à l’Assurance retraite de déployer cette revalorisation" dans les délais prévus, annonce la Cnav le 8 août 2022. Elle "s’appliquera donc à partir du paiement de la retraite du mois d’août, versée le 9 septembre", avec effet rétroactif : le montant correspondant à la revalorisation de la retraite du mois de juillet sera versé avec ce paiement. La revalorisation, fixée à 4 %, est destinée à compenser l’inflation, et s’ajoutera à la hausse de 1,1 % survenue en janvier 2022.