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« Il est indispensable qu'une deuxième phase du PNRU voit le jour d'ici 2013 afin de prolonger et amplifier la dynamique initiée », affirme le CES (comité d'évaluation et de suivi) de l'Anru dans son rapport 2010 rendu public mercredi 6 juillet 2011. Ce second volet « devra d'abord achever ce qui a été commencé », alors que « beaucoup de quartiers ont encore besoin de nouvelles opérations liées à l'habitat et à l'aménagement », écrit le CES. Son rapport, organisé en cinq chapitres contient 60 propositions jetant les bases d'un « deuxième plan de rénovation urbaine, moins coûteux mais plus efficace pour nos quartiers », explique Yazid Sabeg, président du comité. Le montant de ce PNRU 2 serait évalué à 10,5 milliards d'euros sur six ans (2013-2019) : 9 milliards pour le volet consacré aux quartiers d'habitat social et 1,5 milliard supplémentaire pour la requalification des quartiers anciens dégradés et le soutien aux copropriétés dégradées (AEF Habitat et Urbanisme n°236595).
« Certes, les réussites [du PNRU] sont incontestables, mais elles sont encore fragiles et je souhaite vous faire partager ma conviction que la politique de la Ville toute entière doit s'inspirer des mêmes principes fondateurs que la rénovation urbaine si l'on veut durablement transformer l'essai », affirme Gérard Hamel, député-maire (UMP) de Dreux (Eure-et-Loir) et président de l'Anru. Il s'exprime en conclusion des Jéru (Journées d'échanges des acteurs de la rénovation urbaine), organisées mardi 14 et mercredi 15 juin 2011, à Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°238517). « Cette ambition devra impérativement s'appuyer sur le lancement d'un nouveau programme de rénovation urbaine, le PNRU 2 », assure-t-il, ajoutant par ailleurs : « Si nous ne réussissons pas l'accompagnement social des projets de rénovation urbaine et des quartiers à la suite de leur rénovation, tous les efforts que nous menons risquent d'être voués à l'échec. »
« Une politique publique consensuelle, source de cohésion sociale, ayant une action de long terme, au-delà du simple bâti et qui redonne confiance dans l'action publique ». Telle est, sept ans après son lancement, et alors que la réflexion est lancée sur un PNRU 2 (AEF Habitat et Urbanisme n°239549), la manière dont les habitants perçoivent le programme national de rénovation urbaine, résume Bernard Sananès, président de CSA. Selon une enquête conduite par l'institut de sondages pour le compte de l'Anru rendue publique mardi 14 juin 2011 en ouverture des Jéru (Journées d'échanges des acteurs de la rénovation urbaine) 2011, les habitants des quartiers rénovés des 100 premières communes signataires se montrent très majoritairement satisfaits de vivre dans leur commune (83 %).
« La politique de la ville a besoin de créativité, de vision à long terme, comme l'exemple du Grand Paris », assure l'UMP à l'occasion de sa convention sur la justice sociale, mercredi 8 juin 2011. Dans ce cadre, le parti de la majorité présidentielle appelle à lancer un deuxième PNRU (Programme national de rénovation urbaine) qui devra promouvoir une « approche globale, prenant en compte tous les aspects de la politique de la ville : éducation, sécurité, urbanisme », et à une « refonte de la géographie prioritaire pour en finir avec l'enchevêtrement des zones ». Il est ainsi proposé de supprimer les différents zonages qui se superposent (zones urbaines sensibles, zones franches urbaines, etc.) au profit d'un « contrat unique et global » d'une durée de six ans qui permettrait de responsabiliser les acteurs et notamment les maires en les adaptant à la durée de leur mandat municipal.
« Je suis personnellement convaincu de l'intérêt d'un PNRU 2 qui doit aller plus loin dans les ambitions comme dans les résultats. Il devrait être plus ambitieux pour permettre le développement des activités économiques en cœur de quartiers, pour envisager la construction de logements haut de gamme et renforcer la mixité sociale », déclare le ministre de la Ville, Maurice Leroy, auditionné mercredi 1er juin 2011 par le CESE (Conseil économique, social et environnemental) sur le thème « bilan et perspectives du programme national de renouvellement urbain ». Le CIV (Conseil interministériel des villes) du 18 février dernier a marqué le lancement officiel d'un acte II de la rénovation urbaine pour lequel Maurice Leroy doit conduire la réflexion. Le ministre devra formuler à l'automne 2011 des propositions à ce sujet, notamment en termes de besoins, de modes d'intervention et de financements (AEF Habitat et Urbanisme n°247714). Une mission d'études (1) chargée de la remise d'un rapport d'analyse et de proposition a ainsi été installée jeudi 26 mai (AEF Habitat et Urbanisme n°239549).
Les travaux préparatoires à un second programme national de rénovation urbaine sont lancés, fait savoir le ministère de la Ville, mardi 31 mai 2011. Une mission d'études (1) chargée de la remise d'un rapport d'analyse et de proposition a ainsi été installée jeudi 26 mai par Maurice Leroy, avec les ministres en charge respectivement de l'Écologie, de l'Intérieur, du Budget et le secrétaire d'État au Logement. Cette première étape sera achevée d'ici septembre 2011. « J'organiserai ensuite un séminaire national, début octobre, qui associera les élus locaux et les parlementaires concernés avant de finaliser mes propositions. Le futur de la rénovation urbaine s'écrira collectivement, dans un esprit de partenariat », souligne Maurice Leroy qui rappelle avoir été mandaté par le Premier ministre, lors du CIV (comité interministériel des villes) du 18 février (AEF Habitat et Urbanisme n°247714). La création de ce groupe de travail avait ensuite été annoncée le 14 avril (AEF Habitat et Urbanisme n°243142).