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« Parcours formation initiale - premier emploi », « parcours mobilité subie - recherche d'emploi », « parcours d'insertion », « parcours mobilité choisie - professionnalisation » : tels sont les quatre parcours autour desquels se décline le CPRDF 2011-2015 de Lorraine, signé le jeudi 30 juin 2011 par Christian Galliard de Lavernée, préfet de la Région Lorraine, Jean-Pierre Masseret (PS), président du conseil régional de Lorraine, Jean-Jacques Pollet, recteur de l'académie de Nancy-Metz, Jean-Louis Roux, (Directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts) de Lorraine, le jour de son adoption en séance plénière (avec l'abstention du FN). « L'orientation prioritaire du CPRDF est de répondre aux besoins des Lorrains en matière de formation, initiale et continue. Il s'agit de développer les compétences, de sécuriser les parcours de vie, mais aussi d'accompagner les changements professionnels et d'anticiper les mutations économiques », indiquent les services régionaux.
« Le COM apprentissage lorrain doit permettre de faire passer le nombre d'apprentis à [environ] 22 900 en 2015, soit 6 300 apprentis de plus qu'aujourd'hui. Cela représente une augmentation de 38 % en cinq ans », se félicite Nadine Morano, ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, avant de procéder à la signature de ce contrat avec Jean-Pierre Masseret, président du conseil régional de Lorraine, jeudi 30 juin 2011 à Metz (1). Il s'agit du quatrième engagement conclu dans le cadre de son « Tour de France des régions », après la signature d'un premier COM avec la région Languedoc-Roussillon (AEF n°239321), du contrat-cadre avec la région Bourgogne (AEF n°238136) et de l'accord-cadre passé avec la région Alsace (AEF n°237485). « L'État consent un effort particulièrement important, en consacrant 70 millions d'euros sur la période, auxquels s'ajoutent les 70 millions d'euros versés par le conseil régional » (pour un total de 140 millions d'euros, soit 28 millions d'euros par an). L'enveloppe annuelle versée par chaque partie passera de 9 millions d'euros par an en moyenne à 14 millions d'euros, soit une hausse de 55,5 % par rapport au contrat précédent, prorogé d'un an.
« Le socle du CPRDFP lorrain est acté et des ateliers de travail se réunissent pour l'alimenter, en vue d'une nouvelle présentation au CCREFP, ce lundi 23 mai 2011 », vient de confirmer à l'AEF Laurence Demonet (PS), 2e vice-présidente du conseil régional de Lorraine déléguée aux actions relevant de la formation et de l'accompagnement des parcours de vie. Lors du dernier CCREFP du 19 avril, les trois futurs signataires (l'État à travers la Direccte, le conseil régional de Lorraine et le rectorat de Nancy-Metz) ont présenté en commun un « projet d'orientations du CPRDFP », articulé autour de quatre types de « parcours de formation » et établi à partir du texte proposé en mars par le président du conseil régional. Sur cette base, ils ont proposé aux membres du CCREFP de participer à cinq commissions techniques réunies à deux reprises à la mi-mai. Celles-ci ont porté sur les quatre parcours à construire et sur la question de la gouvernance du futur contrat. Le texte finalisé doit être présenté au conseil régional le 30 juin prochain.
« Nous ne demandons pas à l'Etat de revoir sa copie, mais de l'annuler », indique à AEF Laurence Demonet (PS), 2e vice-présidente du conseil régional de Lorraine déléguée « aux actions relevant de la formation et de l'accompagnement des parcours de vie », au sujet des 841 suppressions de postes annoncées dans le 1er et le 2nd degré à la rentrée prochaine (dont 235 postes d'enseignants en lycées professionnels, (AEF n°251176)). Elle s'exprimait dans le cadre d'une interview consacrée au CPRDF (contrat de plan régional de développement des formations), qui doit être signé d'ici au 1er juin avec le recteur et le préfet. « En aucun cas, le conseil régional ne peut accepter ces choix arbitraires, pris sans aucune concertation. […] La répartition des suppressions appartient à l'État, les recteurs appliquant les décisions d'un gouvernement qui a fait le choix de ne pas avoir de politique d'éducation. Nous demandons donc au ministère d'annuler ces suppressions de postes, dont l'ampleur est telle qu'il ne saurait y avoir négociation ».