En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Notre part de marché est passée de 2,5 % en 2007 à 5,3 % en 2010. Notre objectif est de la porter à 6 % [à compter de 2012] principalement par la croissance interne », indique Alain Taravella, le président du groupe immobilier Altarea Cogedim, mardi 12 juillet 2011, à propos de sa filiale dans le logement, Cogedim. Au premier semestre 2011, cette dernière affiche des réservations en croissance de 4 % à 617 millions d'euros et réalise un taux d'écoulement, et donc un rythme de commercialisation de ses programmes, « supérieur à 20 % ». Son chiffre d'affaires dans le logement progresse de 37 % à près de 340 millions d'euros et son carnet de commandes de 13 % à 1,5 milliard d'euros par rapport au 31 décembre 2010, soit 28 mois de chiffre d'affaires. « Notre objectif est de nous situer parmi les trois premiers promoteurs immobiliers dans les régions dans lesquelles on a décidé d'aller, sachant que nous [privilégions] les régions où la démographie est plutôt forte comme l'Île-de-France et le sud de la France », ajoute Alain Taravella.
« En ce début de deuxième semestre, le marché de l'immobilier neuf reste très contrasté », relève Guy Nafilyan, le président du promoteur immobilier Kaufman & Broad, vendredi 8 juillet 2011. « L'offre commerciale en France [de l'ensemble de la promotion privée] est toujours très faible, avec 63 000 logements. Cette offre est en recul dans toutes les grandes régions de France - à raison de - 22 % en Aquitaine, -17 % en Bretagne, -18 % en Île-de-France, -12 % en Rhône-Alpes, et -4 % en Provence Alpes Côte d'Azur. » Tout en se félicitant du bas niveau de stocks de logements neufs invendus (à raison de 3 300 logements, soit une diminution de 40 % par rapport au premier trimestre 2010), Guy Nafilyan estime que les ventes de logements neufs avoisineront cette année à l'échelon national les 105 000 à 110 000 « dans un environnement économique toujours fragile, marqué par un niveau de chômage élevé », mais avec une démographie qui reste porteuse. Il s'attend, par ailleurs, à ce que le second semestre soit marqué par une reprise des réservations dans le cadre du dispositif fiscal Scellier et marque une stabilisation des prix des logements.
« L'avenir s'assombrit à nouveau », prévient mercredi 11 mai 2011 la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers). Au vu de son indicateur de conjoncture commerciale, les ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers accusent « un repli de 24 % au premier trimestre 2011 » par rapport au premier trimestre 2010. La FPI explique « ce net infléchissement, plus important qu'attendu » par la forte baisse des ventes aux investisseurs via le dispositif fiscal Scellier d'incitation à l'investissement locatif (à raison de - 35 % par rapport au premier trimestre 2010 et de - 46 % par rapport au quatrième trimestre 2010) et par le lent démarrage du nouveau dispositif d'aide à l'accession, le PTZ+. Ainsi, les ventes de logements neufs en accession à la propriété sont en baisse de 16 % au premier trimestre 2011 par rapport au premier trimestre 2010.
« La démarche de Christophe Caresche qui entend favoriser la transformation de bureaux en logements est intéressante. Nexity la pousserait volontiers », salue Bruno Corinti, directeur général délégué du pôle logement de Nexity dans un entretien accordé à AEF Habitat et Urbanisme. Le 16 mars dernier, le député (SRC, Paris) Christophe Caresche, a présenté sa proposition de loi visant à favoriser la transformation de bureaux en logements, qui pourrait se traduire, selon lui, par la création de plus de 3 000 logements (AEF Habitat et Urbanisme n°245670). « Je suis plus favorable à l'exonération des plus-values dégagées lors de la transformation de bureaux en logements qu'à l'idée de la taxation de bureaux vides », reprend Bruno Corinti. « Certains immeubles de bureaux sont restés vides en raison de la crise, mais correspondent à un vrai besoin. Pour qu'une taxe sur les bureaux vides soit cohérente et efficace, il faudrait qu'elle touche les bureaux qui sont vides depuis longtemps, contiennent de l'amiante ou ne répondent pas aux standards internationaux car ils sont difficiles à câbler ou encore sur les bureaux qui ont été dévoyés de leur vocation initiale qui consistait à accueillir des logements. Cela nécessiterait un travail d'audit qui s'apparenterait à un travail de fourmi ».
« Ma conviction est que le marché du logement [privé] neuf devrait être à peu près stable » en 2011, annonce François Bertière, le PDG de Bouygues Immobilier, à l'occasion de la présentation, lundi 7 mars 2011, des résultats du promoteur sur l'exercice 2010. « La remontée modérée des taux d'intérêt, qui restent néanmoins à des niveaux historiquement bas, et l'orientation à la hausse des prix en raison de tensions sur le foncier, trop rare et donc trop cher » devraient être contrebalancées par la demande de logements, structurellement plus importante que l'offre existante, et les dispositifs d'aides gouvernementales dont le PTZ+ et le régime fiscal Scellier de soutien à l'investissement locatif.