En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« À ce jour, aucune stratégie de renouvellement concrète de la flotte aérienne de la sécurité civile ne semble se dessiner », déclare à AEF Sécurité globale le député Jean-Jacques Urvoas (PS, Finistère). « La flotte est composée d'un parc hétérogène composé de Canadair, de Tracker, de Dash et de Beechcraft 200 », rappelle le secrétaire national du Parti socialiste, qui consacre actuellement ses réflexions à la sécurité civile. Il observe que « compte tenu des conditions d'utilisation particulièrement sévères (écopages en milieu salin notamment) auxquelles sont soumis les Canadair, la flotte aura très largement entamé son potentiel d'ici à 2020 ». D'autre part, les Tracker ont été construits en 1957 et 1958 et acquis par la sécurité civile en 1982. Enfin, deux Beech 200 ont plus de 20 ans. Seuls les deux appareils Dash 8 sont donc récents (2001).
Les dépenses de personnels de l'action « secours à personne par hélicoptère » du programme « intervention des services opérationnels » sont « supérieures de plus de 13 % à ce qui était prévu en loi de finances initiale », indique le rapporteur spécial de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Georges Ginesta (UMP, Var), dans son commentaire du rapport annuel de performances de la mission « sécurité civile ». « Les 291 ETPT (équivalent temps plein travaillé) de cette action correspondent à une consommation de 26,2 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement », alors que la loi de finances initiales prévoyait 23,1 millions d'euros. Le rapporteur « aurait souhaité que des explications soient données à cette surconsommation des crédits de titre 2 (c'est à dire les dépenses de personnels) sur cette action ».
« La création d'une direction des sapeurs-pompiers répond à une volonté du président de la République de revaloriser le statut des sapeurs-pompiers et de Sdis (service départemental d'incendie et de secours) », déclare Jean-Paul Kihl, directeur de la sécurité civile, mardi 28 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°242347). Il présentait, dans le cadre d'un petit déjeuner du HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) organisé au Sénat, l'organigramme de la future DGSCC (direction générale de la sécurité civile et des crises) qui remplacera, en septembre 2011, l'actuelle direction de la sécurité civile du ministère de l'Intérieur. En plus de la direction des sapeurs-pompiers, la DGSCC comprendra deux sous-directions, l'une consacrée aux moyens nationaux, et la seconde à la planification et à la gestion des risques. Cette dernière sera issue de l'actuelle DPPSN (direction de la prospective et de la planification de sécurité nationale) du ministère de l'Intérieur.
« J'ai décidé de nommer préfet dans les semaines à venir un officier supérieur des sapeurs-pompiers. J'entends ainsi marquer la reconnaissance que la Nation doit aux sapeurs-pompiers de France. Cette décision est sans précédent », annonce Nicolas Sarkozy, lors de l'inauguration de l'Ensosp (école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers), jeudi 17 mars 2011. Cette nomination intervient dans le cadre de la modernisation du statut des sapeurs-pompiers, chantier auquel le gouvernement doit travailler selon le président de la République. « Un décret est en préparation destiné à transformer profondément le statut des officiers supérieurs des sapeurs-pompiers, en particulier des directeurs des Sdis. (AEF Sécurité globale n°259583) »
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".