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« Très faible marge de manoeuvre » face à l'emprunt, loyers du patrimoine libre « très largement inférieurs à ceux du privé », manque d'information sur le nombre de ses agents qui logent dans son patrimoine, conventions de gestion à économie de solde « irrégulières », taux de vacance des parkings « particulièrement élevé ». Telles sont quelques-unes des critiques de la CRC (chambre régionale des comptes) d'Île-de-France dans son rapport d'observations définitives sur la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris) (1) publié mercredi 13 juillet 2011. « À ce jour, l'analyse structurelle des financements montre que le bilan est équilibré sur l'ensemble de la période sous revue, en dépit de la très forte proportion (70 %) de ressources externes et de l'étroitesse de la situation nette », indiquent les magistrats. Dans sa réponse datée du 10 juin dernier, le président de la RIVP Pierre Aidenbaum précise qu'un certain nombre de préconisations « ont d'ores et déjà été mises en oeuvre ».
Subvention 2010 à Paris Métropole, aménagement de la ZAC (zone d'aménagement concerté) des Lilas et construction d'une résidence sociale de 240 logements, réhabilitation d'une résidence étudiante…. : le conseil de Paris, réuni les 27 et 28 septembre 2010, a acté, après délibérations une série de décisions concernant l'urbanisme et le logement. La Ville a également décidé sa participation à un dispositif expérimental visant à permettre à une trentaine de ménages parisiens, en priorité locataires du parc social, d'accéder à la propriété dans le cadre d'un programme expérimental sur la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (AEF Habitat et Urbanisme n°258990).
« La chambre régionale des comptes met en évidence le volontarisme de la Ville de Paris en matière de production de logement social avec un objectif progressivement augmenté entre 2005 et 2009 », se réjouit la Ville, mardi 22 septembre 2010, en réponse au rapport de la CRC d'Île-de-France sur la gestion du logement social et de la délégation des aides à la pierre à Paris, qui sera présenté les 27 et 28 septembre prochains au Conseil de Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°259740). Pour la collectivité, « ce volontarisme politique de la Ville est indissociable de la mobilisation de moyens financiers considérables pour assumer ces objectifs ambitieux ». Elle estime ainsi que « les annonces budgétaires gouvernementales pour 2011, marquées par un prélèvement de 340 millions d'euros sur la trésorerie des organismes HLM visant à se substituer aux subventions de l'État, sont inquiétantes pour le renouvellement de la convention [de délégation de compétence dans la gestion des aides à la pierre] entre la Ville et l'État pour la période 2011-2016 » (AEF Habitat et Urbanisme n°263152).
La collectivité parisienne a dépassé ses objectifs en terme de construction de logement social, mais ne les a pas atteint en matière de réhabilitation ni d'amélioration de la mixité sociale. Telles sont les principales conclusions du rapport sur la gestion du logement social et de la délégation des aides à la pierre à Paris, à compter de l'exercice 2003, établi par la CRC (Chambre régionale des comptes) d'Île-de-France, qui sera présenté les 27 et 28 septembre prochains en Conseil de Paris. La chambre, qui salue, dans son rapport daté de juin 2010, le « volontarisme » de Paris en matière de construction de logements, montre aussi que la majorité de ses 178 749 logements sociaux (1) sont situés dans les arrondissements périphériques, et plus de la moitié concentrés dans trois arrondissements seulement : 13e, 19e et 20e. La part de logements sociaux au sens de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) varie ainsi de 0,6 % dans le 8e arrondissement à 32 % dans le 19e.
Le projet de rénovation du quartier de Château rouge dans le 18e arrondissement de Paris entre dans ses dernières opérations, avec le lancement de trois nouveaux programmes portant sur 17 logements sociaux, indique à AEF Habitat et Urbanisme Violaine Desjonqueres, chargée d'opération sur le projet à la RIVP (régie immobilière de la ville de Paris), jeudi 29 avril 2010. À terme, le programme de rénovation urbaine du quartier de Château Rouge, commencé en 2002 et dont l'un des objectifs est de supprimer l'habitat insalubre, doit permettre la démolition et construction ou la réhabilitation de 53 immeubles et de 300 logements sociaux dont 57 logements étudiants, situés dans un périmètre de 11,5 hectares, encadré par les rues Doudeauville, Stephenson, Cavé et le boulevard Barbès. La Semavip (Société d'économie mixte de la ville de Paris) y effectue un travail immeuble par immeuble. Sur les 25 programmes que comptent le projet, huit sont achevés, six sont en cours - sans compter les trois projets qui se lancent -, et sept restent encore à réaliser.