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« Il existe toujours une très forte dichotomie entre les messages sur l'université numérique provenant du ministère et la réalité émergeant des dossiers du plan campus », indique à AEF, mercredi 13 juillet 2011, Marc-André Tenenbaum, directeur marketing et développement du pôle FM-iT (facility management - information technology) de la société Exprimm (1), une filiale de Bouygues construction. « Sur les PPP que nous avons gagnés, j'ai été à chaque fois désolé de la faible implication des universités concernant l'intégration des environnements numériques dans les projets, et jamais personne de la DSI n'était présent lors des discussions autour des projets », ajoute-t-il. Marc-André Tenenbaum constate que « les universités s'arrêtent au câblage des bâtiments », alors que pour bénéficier de « souplesse pour les projets » futurs il faut « penser tout de suite les couches basses de fonctionnement du réseau » informatique.
« Le processus d'élaboration d'un SDIA (schéma directeur immobilier et d'aménagement) est à la fois une démarche vertueuse de réflexion collective et la construction d'un outil de gouvernance », écrit la CDC dans son rapport d'études publié en mars 2011, intitulé « Schéma directeur immobilier et d'aménagement des universités - Démarche et enseignements ». Ce rapport, qui se veut de « type monographique », a été réalisé à partir de l'analyse de la trentaine de schémas directeurs achevés à ce jour. La CDC a « cofinancé plus de 50 études de SDIA, réalisées ou en cours. 30 sont achevés, 23 sont en cours et 11 devraient être lancés en 2011. »
« Entre le plan campus et les investissements d'avenir, je ne vois ni doublon ni substitution. » C'est ce que déclare Michel Bouvard, président de la commission de surveillance de la CDC (Caisse des dépôts et consignations) lors de son audition par la Mec (mission d'évaluation et de contrôle) de l'Assemblée nationale, mercredi 8 juin 2011. La mission prépare un rapport sur les « financements extrabudgétaires de la recherche et de l'enseignement supérieur », qui sera rendu à l'automne prochain (1). Les parlementaires souhaitent en particulier vérifier l'utilisation et la traçabilité des crédits extrabudgétaires finançant le plan campus et les investissements d'avenir, et leur impact éventuel sur les crédits budgétaires dédiés à l'enseignement supérieur et à la recherche. Ils s'interrogent également sur l'articulation entre les opérations campus et les investissements d'avenir. « La CDC est responsable de 6,5 milliards d'euros pour les investissements d'avenir, dont environ 4,25 milliards concernent l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation », précise Michel Bouvard, ajoutant que « seront engagés environ un quart de ces crédits d'ici la fin de l'année ».
Réduire la facture énergétique du bâti, mutualiser les infrastructures, maîtriser les flux, anticiper la « résilience » du patrimoine et l'évolution des usages, le tout selon une approche systémique : telles sont quelques-unes des pistes envisagées par les représentants des universités, des entreprises de construction ou de la Caisse des dépôts invités à s'exprimer dans le cadre de la table ronde « plan campus : quelle prise en compte du développement durable dans les projets ? », organisée, mercredi 25 mai 2011, lors des Rencontres universités-entreprises 2011, au Cnit-La Défense (1). « Déclencheur d'une prise de conscience des universités en matière de développement durable », le plan campus, qui concerne environ 20 % du parc immobilier universitaire, ne saurait permettre de résoudre « 100 % des problèmes de bâtiments énergivores », prévient toutefois Patrick Tondat, directeur général délégué à l'opération campus du PRES Université Monpellier-Sud-de-France.