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« Les SRC (structures de recherche sous contrat) sont quelque peu les laissées-pour-compte des investissements d'avenir », indique Philippe Demigné, président de l'ASRC (Association des structures de recherche sous contrat) et de la société Bertin Technologies, dans une interview accordée à AEF. « Nous aurions pu postuler à l'appel à projets concernant les Satt [sociétés d'avancement du transfert de technologie] mais nous n'étions pas éligibles. Finalement, notre modèle se rapproche davantage du modèle des IRT [instituts de recherche technologique] », poursuit-il. « Ce sont surtout les grands ténors de l'industrie, comme l'aéronautique, qui y gagneront le plus, et le gouvernement demande à tous les acteurs de l'écosystème de l'innovation de se positionner par rapport à des outils encore virtuels. Pourquoi ne pas s'appuyer plus largement sur les structures qui existent déjà et qui fonctionnent, telles que les SRC ? », s'interroge Philippe Demigné. Les SRC sont des structures privées qui réalisent plus de la moitié de leur chiffre d'affaires en contrats de R&D pour le compte de tiers. Elles emploient environ 2 500 personnes, pour un chiffre d'affaires réalisé en recherche sous contrat avoisinant les 150 millions d'euros. Le président de l'ASRC concède que l'association n'est « peut-être pas suffisamment active au niveau de sa communication externe ».