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Les demandeurs d'emploi recherchant un emploi sur un métier dit « vert » (1) « éprouvent plus de difficultés à sortir du chômage et connaissent une plus grande instabilité dans l'emploi » que les chômeurs recherchant un emploi sur les autres métiers, indique une étude de Pôle emploi publiée mardi 26 juillet 2011. Cette étude a été menée au printemps 2011 auprès de 6 000 demandeurs d'emploi inscrits au 31 décembre 2010, et fait suite à une première enquête menée auprès des employeurs du secteur « vert » (AEF n°244330). Moins d'un quart (24 %) des demandeurs d'emploi recherchant un métier « vert » ont retrouvé une activité au moment de l'enquête, contre 28 % pour les autres. Le constat est le même concernant le taux d'accès à l'emploi : il s'élève à 39 % pour les demandeurs d'emploi « verts » contre 43 % pour les autres demandeurs d'emploi. Pôle emploi note que ce décalage s'observe également par rapport aux chômeurs recherchant un emploi dit « verdissant » (1), dont le taux d'accès à l'emploi est de 44 %.
« Les métiers liés à la croissance verte correspondent globalement à des emplois qualifiés et à des emplois durables », indique une enquête de Pôle emploi publiée jeudi 31 mars 2011, menée en décembre 2010 auprès de 7 055 employeurs ayant déposé des offres sur des métiers dits « verts » ou « verdissants » (1). Les trois quarts (74,1 %) de ces établissements offrent des postes qualifiés ou d'encadrement sur les métiers verts : 34,1 % concernent des postes d'employés qualifiés, 27,7 % d'ouvriers qualifiés, 9 % d'agents de maîtrise, techniciens, 3,3 % de cadres. Un quart seulement offrent des postes non qualifiés : 13,7 % d'employés non qualifiés, 7,7 % d'ouvriers spécialisés, 4,5 % de manœuvres.
« Anticiper les enjeux de formation et de recrutement résultant du Grenelle de l'environnement dans les secteurs du bâtiment et des énergies renouvelables » : c'est l'objet d'une convention sur l'extension à 22 maisons de l'emploi (sur un total de 205) d'une expérimentation signée par Valérie Létard, secrétaire d'État au Développement durable, Jean Le Garrec, président d'AVE (Alliance villes emploi) et Philippe Van de Maele, président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), jeudi 3 décembre 2009, au siège du groupe Vinci, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Cette convention doit aussi permettre « d'élargir le diagnostic à de nouveaux secteurs d'activités ».
« Le gouvernement souhaite que le COE (Conseil d'orientation pour l'emploi) puisse se prononcer sur les éléments nécessaires pour assurer le succès [de la mise en oeuvre d'une 'croissance verte'] au regard du fonctionnement du marché du travail, de la réforme de la formation professionnelle et des outils d'adaptation aux mutations économiques des politiques de l'emploi ». C'est ce qu'indique la lettre de mission adressée, le 9 octobre 2009, à Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du COE, par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable et sa secrétaire d'État, Valérie Létard. Cette saisine pour avis du COE intervient un mois après la présentation d' « orientation pour le développement des métiers liés à la croissance verte », en Conseil des ministres (AEF n°290755).
Des « orientations pour le développement des métiers liés à la croissance verte » ont fait l'objet d'une communication de Valérie Létard au Conseil des ministres du mercredi 9 septembre 2009. Selon la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, « d'ici 2020, 600 000 emplois 'verts', pour l'essentiel de proximité, devront être créés ou adaptés pour saisir les possibilités offertes par les nouveaux modes de développement conciliant la croissance économique et le respect de l'environnement ».
"L'évolution de l'emploi et de l'investissement liée aux actions entreprises pour faire face au changement climatique et à ses effets ont déjà généré de nouveaux emplois dans de nombreux secteurs et économies et pourraient créer des millions d'autres emplois, aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en développement", selon un rapport du BIT (Bureau international du travail) rendu public mercredi 24 septembre 2008. Mais "nombre de ces nouveaux emplois risquent d'être 'rebutants, dangereux et difficiles'". Et l'impact de ces créations d'emploi sur le marché du travail reste difficile à prévoir.