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La coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale appelle à une grève (ou un débrayage, en fonction des possibilités) des 115 de toute la France, mardi 2 août 2011. Une action en réaction aux « baises drastiques de budget des associations » qui intervient après l'annonce de la démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social de Paris (AEF Habitat et Urbanisme n°235736) ainsi que celle du secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, de remplacer les places d'hôtel par des logements (AEF Habitat et Urbanisme n°235592). Lancé lundi 25 juillet, l'appel à la grève devrait mobiliser entre 20 et 30 villes, selon Maud Bigot, porte parole de la Coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale, contactée par AEF Habitat et Urbanisme vendredi 29 juillet 2011. « Et ce nombre ne cesse de croître. Le caractère inédit de cette mobilisation souligne l'ampleur de la crise. »
« J'ai décidé d'allouer au Samu social une subvention exceptionnelle permettant de financer la mise à l'abri humanitaire immédiate de la centaine de familles réfugiées dans les services d'urgence des hôpitaux », annonce le maire (PS) de la ville de Paris Bertrand Delanoë, lundi 25 juillet 2011. Cette déclaration fait suite à l'intervention du secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, au journal télévisé de France 2. Il y a indiqué « [refuser] de rétablir les crédits nécessaires au bon fonctionnement du Samu social », rappelle la ville, ainsi que la volonté de l'État de diminuer de 4 500 le nombre de places d'hôtels pour les remplacer par des places de logements d'ici la fin de l'année (AEF Habitat et Urbanisme n°235592). La subvention de la municipalité sera versée en septembre prochain et « s'étendra sur deux mois, le temps que la solution pérenne annoncée par [Benoist Apparu] soit effectivement mise en œuvre, et nous serons très vigilants sur le respect de cet engagement », insiste le maire.
« L'accueil d'urgence et le logement ne s'opposent pas [et] sont indispensables dans une société et un modèle économique en crise. L'un et l'autre nécessitent des moyens accrus. » La CGT commente, vendredi 22 juillet 2011, l'annonce, par le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu, de la transformation de 4 500 places d'hôtel en logement (AEF Habitat et Urbanisme n°235592). Cette mesure ne peut « masquer le désengagement de l'État des politiques d'hébergement d'urgence et ses conséquences humaines et sociales désastreuses. Les coupes budgétaires à l'encontre du Samu Social de Paris et la démission de son président Xavier Emmanuelli […] en sont l'illustration frappante et révèlent l'ampleur de la crise (AEF Habitat et Urbanisme n°235637). Elles font suite à la décision du gouvernement au mois de mai d'une réduction de 3,3 % des moyens alloués au secteur de l'hébergement. Elles sont le résultat accablant de la volonté dogmatique du gouvernement de réduire l'intervention publique, y compris pour le domaine social (AEF Habitat et Urbanisme n°239690) ».
L'État envisage de « diminuer de 4 500 le nombre de places d'hôtel » pour les remplacer par « des places de logements » d'ici la fin de l'année, fait savoir Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement, mercredi 20 juillet 2011, au journal de 20 heures de France 2. Une initiative qui s'inscrit dans la politique du « logement d'abord » présentée fin 2009 (AEF Habitat et Urbanisme n°285971). Invité à s'exprimer sur la démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social de Paris, Benoist Apparu dit respecter sa décision mais aussi la regretter (AEF Habitat et Urbanisme n°235637). Il affirme vouloir une « réponse plus adaptée à chaque situation familiale » : « Nous avons à la rue des personnes qui sont (…) dans une très grande fragilité psychiatrique, et pour ça on a fondamentalement besoin d'outils, type le Samu social. Mais on a aussi des personnes, des familles, une femme battue par exemple qui va quitter son domicile, pour qui la réponse 'hébergement' n'est pas la réponse humaine adaptée. »
Le Premier ministre, François Fillon, prend acte de la démission de Xavier Emmanuelli de la présidence du Samu social, annoncée par le biais d'un entretien à « Charlie Hebdo » publié mercredi 20 juillet 2011 (AEF Habitat et Urbanisme n°235736). « Il tient à lui rendre hommage pour son engagement déterminé au service des plus démunis et à le remercier pour l'action qu'il a menée à la tête du Samu social depuis dix-huit ans », tout en rappelant « les efforts soutenus de l'État » en matière d'aide aux personnes sans abri et en faveur de l'hébergement d'urgence. François Fillon qui « rencontrera les associations, dès la rentrée, pour faire le point sur la préparation de l'hiver et plus largement sur les difficultés rencontrées » entend que la « politique consistant à orienter les personnes vers des solutions de logement durable [soit] poursuivie sous l'autorité de Benoist Apparu ».
Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social de Paris, quitte la présidence de cette structure d'aide d'urgence aux personnes sans abri, fait-il savoir dans un entretien accordé à « Charlie Hebdo » (pp. 8-9) à paraître mercredi 20 juillet 2011. Il y évoque une situation budgétaire qui « n'est plus gérable » (AEF Habitat et Urbanisme n°239690). Il ne précise pas à quelle date sa démission sera effective ni qui sera son successeur. Contacté par AEF Habitat et Urbanisme mardi 19 juillet 2011, le Samu social confirme l'information mais ne souhaite pas encore communiquer sur le sujet. Cette démission intervient après l'annonce en mai dernier d'une réduction de 24 % des moyens alloués à cette structure pour le financement de l'hébergement en hôtel (AEF Habitat et Urbanisme n°240236). Le Samu social a fermé, le 30 juin dernier, son seul centre d'hébergement parisien accueillant des femmes, le centre Yves-Garel (11e arrondissement). Sollicité par AEF Habitat et Urbanisme, le secrétariat d'État au Logement, n'a pas été en mesure de réagir avant la publication de cette dépêche.
« Je tiens à vous rassurer sur le fait que les préoccupations que vous exprimez sont partagées par le gouvernement », déclare le Premier ministre François Fillon dans une lettre adressée, lundi 4 juillet 2011, aux membres du Collectif des associations unies. Celui-ci n'avait pas souhaité, le 30 juin dernier, participer à la réunion sur la mise en oeuvre de la refondation du dispositif d'hébergement et d'accès au logement organisée par le secrétaire d'État au Logement, Benoist Apparu (AEF Habitat et Urbanisme n°237219). « Cette abstention me paraît dommageable car elle est susceptible de fragiliser une réforme […] dont les principes, arrêtés en commun, sont partagés par tous, et qui se poursuit. » Le Premier ministre informe que Benoist Apparu devait annoncer lors de ce rendez-vous des mesures supplémentaires d'accompagnement de la réforme du « logement d'abord », dont il fait l'inventaire dans sa lettre. « Ces mesures confirment mon engagement en faveur de l'hébergement et du logement des personnes démunies. […] Mais je souhaite aussi que les efforts en leur faveur par la collectivité ne soient ni omis, ni sous-estimés. »
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.