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La Banque de France a publié, jeudi 28 juillet 2011, son enquête trimestrielle auprès des banques sur la distribution du crédit (1) qui prévoit un « net fléchissement de la demande » de crédits à l'habitat pour le troisième trimestre 2011. En effet, 60,9 % des établissements interrogés estiment que la demande diminuera « quelque peu » (29,1 % qu'elle restera inchangée, 10 % qu'elle diminuera sensiblement). Le solde d'opinions quant à cette demande était « légérèment négatif » au deuxième trimestre. De plus, « après le léger resserrement opéré en début d'année, les critères d'octroi des crédits à l'habitat ont été laissés inchangés au deuxième trimestre 2011. Ils pourraient être très légèrement resserrés au troisième trimestre ».
« L'année 2011 a commencé avec un premier semestre qui représente déjà plus de la moitié de la production [de crédits immobiliers] en 2010 », commente Michel Mouillart, professeur à Paris Ouest et expert du marché du logement, lors de la présentation mercredi 20 juillet 2011 du tableau de bord trimestriel de l'Observatoire Crédit Logement / CSA (1) sur le financement des marchés résidentiels. L'expert, qui tablait en avril sur un possible ralentissement de la production de crédits immobiliers en 2011, s'attend désormais « dans le pire des cas […], à une stabilisation de l'ensemble de la production sur l'année 2011 […], ce qui signifie que le marché va marquer une pause. »
« Les prêts à l'habitat marquent une nouvelle poussée en rythme annuel » avec +9,1 % enregistrés en mai 2011 contre + 8,5 % en avril et + 8,3 % en mars. L'encours brut des crédits à l'habitat atteint ainsi en mai dernier 822,6 milliards d'euros, selon les données publiées par la Banque de France, jeudi 30 juin 2011. La tendance à la hausse s'observe aussi en rythme trimestriel annualisé (+ 9,5 %, après + 8,9 %).
« La hausse continue du prix des logements […] crée un risque pour la stabilité financière si un ajustement brutal devait intervenir dans l'avenir ». C'est l'avertissement donné à l'État par Christian Noyer, président de la Banque de France, dans son rapport annuel 2010 su sur l'état des lieux économique du pays. Rendu public mardi 14 juin 2011, le rapport, adressé au président de la République, met en garde contre la création d'une bulle immobilière qui pourrait éclater, sans pour autant se prononcer dans le temps. Ainsi, il préconise aux politiques publiques de « participer, directement ou indirectement » à la « maîtrise [essentielle] des évolutions salariales », en particulier sur la question du logement. Entre 1998 et 2010, les prix de l'immobilier ancien ont augmenté de 141 %, indique l'Insee. Parallèlement, toujours selon l'institut de statistiques et sur la même période, les revenus des ménages français n'ont augmenté que de 43 %.
« Après une fin d'année 2010 exceptionnelle, le premier trimestre 2011 est marqué par des évolutions, mais sans bouleversement », note Michel Mouillart, professeur à l'université Paris-10 Nanterre, mercredi 27 avril 2011 à l'occasion de la présentation du tableau de bord trimestriel de l'Observatoire Crédit Logement/CSA (1). Les taux des prêts, qui poursuivent leur progression, s'établissent à 3,70 % en mars 2011, soit le niveau qui était le leur début 2010. Leur durée continue de s'allonger : elle atteint en moyenne 215 mois, contre 211 l'année dernière à la même époque. « Dans le même temps, le coût des opérations continue à progresser de manière spectaculaire mais les coûts moyens relatifs restent stables, voire baissent sur certains segments », explique Michel Mouillart. La montée rapide du coût des opérations s'accompagne en effet sur tous les segments de la clientèle d'une « augmentation importante de l'apport personnel » et d'une augmentation du revenu moyen.
« Le scénario le plus probable est celui d'une remontée modérée et progressive des taux des crédits immobiliers, de l'ordre de 40 à 50 points de base d'ici la fin de l'année 2011 », estime Michel Mouillart, professeur à Paris X Nanterre et expert du marché du logement, dans un point de vue, publié mercredi 23 février 2011, par Nexity dans sa « La lettre de conjoncture ». « Une telle évolution n'est pas de nature à affecter véritablement la solvabilité de la demande, d'autant que le nouveau dispositif de prêt à taux zéro, dit PTZ +, viendra largement compenser cette hausse pour les ménages les plus modestes », ajoute-t-il.
Les prêts immobiliers ont progressé de 6,4 % entre octobre et décembre 2009, dans un contexte général de redémarrage des crédits aux ménages, selon les statistiques publiées jeudi 4 février 2010 par la Banque de France. Pour le mois de décembre, l'institution note une « poursuite de la reprise des crédits aux ménages (…), de façon plus marquée pour les prêts à l'habitat que pour les crédits à la consommation ». Les prêts immobiliers (1) octroyés aux particuliers par les banques passent ainsi de 74,2 milliards en octobre à 79 milliards d'euros en décembre. Un chiffre qui reste cependant en-deçà du niveau de décembre 2008 (96,3 milliards d'euros).
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.
Dans son intervention devant le conseil d’administration de la caisse centrale de la MSA, le 19 mai 2022, le collège des commissaires aux comptes composé des cabinets Deloitte et Mazars a annoncé avoir certifié les comptes consolidés du régime agricole pour 2021, annonce la caisse dans un communiqué le 19 mai 2022. Une réserve est maintenue, non imputable au régime agricole. Elle est liée à l’intégration dans la comptabilité de la CCMSA des flux notifiés par les organismes tiers dont les comptes font eux-mêmes l’objet de réserve ou de refus de certification. Concernant le régime général, le rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de la sécurité sociale sera présenté le mardi 24 mai 2022.