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Le bilan des mutualisations entre police et gendarmerie nationales dans le domaine de la logistique et du soutien est « globalement favorable », affirment le député UMP de l'Isère Alain Moyne-Bressand et la sénatrice RDSE de l'Aveyron Anne-Marie Escoffier, dans le rapport d'évaluation de la loi du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale, remis au Premier ministre le 4 août 2011 (AEF Sécurité globale n°234793 et (AEF Sécurité globale n°234790). « Les domaines où la coordination présente les meilleurs chances de succès sont ceux où l'équilibre a été recherché et atteint entre gendarmes et policiers. Lorsque cet équilibre reste fragile, le risque pour les uns comme pour les autres, est de 'perdre leur âme', d'entrer dans la confusion des rôles, et, de là, de cheminer progressivement vers une éventuelle fusion, ce qui n'a jamais été l'objectif du gouvernement et ce qui serait la plus grande crainte de la gendarmerie », ajoutent-ils.
« La situation de l'immobilier de la gendarmerie est particulièrement préoccupante », affirment le député UMP de l'Isère Alain Moyne-Bressand et la sénatrice RDSE de l'Aveyron Anne-Marie Escoffier dans le rapport d'évaluation de la loi du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale, remis au Premier ministre le 4 août 2011 (AEF Sécurité globale n°234793). Ils indiquent que « la faiblesse des budgets destinés à la rénovation ou à l'entretien courant des bâtiments a provoqué une véritable dégradation difficile à endiguer ». Cela peut entraîner « un climat social fragilisé, les familles acceptant de moins en moins d'être 'sous-logées' ; des avancements acceptés ou refusés sur la base du critère du logement ; une territorialisation des effectifs de gendarmerie, notamment la définition des périmètre des communautés de brigades, en fonction de l'état des logements ». Ainsi, « la réduction du parc de logements de la gendarmerie ou son état de vétusté, s'ils devaient s'aggraver, seraient assurément de nature à ébranler un pan du statut militaire de la gendarmerie », soulignent les auteurs.
La réforme instaurant le rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur, « deux ans après les grands débats qui l'ont accompagnée […] s'est calmement, presque sereinement, installée », indiquent le député UMP de l'Isère Alain Moyne-Bressand et la sénatrice RDSE de l'Aveyron Anne-Marie Escoffier, dans le rapport d'évaluation de la loi du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale, remis au Premier ministre le 4 août 2011 et dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie (AEF Sécurité globale n°239475). Ils affirment que « les doutes sur sa faisabilité ont été levés ; les obstacles statutaires progressivement tombent, ramenant la confiance, tant chez les policiers que chez les gendarmes ; des synergies nouvelles naissent d'une meilleure connaissance des savoir-faire des uns et des autres ; des complémentarités, spontanément, se créent ». Ils reconnaissent cependant des « craintes qui transparaissent sur telle ou telle problématique, les préoccupations que révèle, ici, la gestion budgétaire, là, le principe de parité globale, là encore la relation entre préfet et gendarmes ».
Une circulaire de Claude Guéant officialise la mise en place d'une coordination renforcée entre police et gendarmerie dans les zones péri-urbaines, rurales et sur les axes de communication. Ce document, a été adressé aux préfets, au directeur général de la police et à celui de la gendarmerie le 10 juin 2011. La Corat (coordination opérationnelle renforcée dans les agglomérations et les territoires) doit permettre d' « améliorer la coordination quotidienne aux limites des zones de circonscriptions », de « mieux identifier et combattre des phénomènes de délinquance communs », de « mieux réagir à une situation urgente et exceptionnelle » et d' « optimiser l'emploi de services spécialisés et de capacités spécifiques ». Le ministre rappelle, comme le faisait une note de la direction centrale de la sécurité publique en mars dernier (AEF Sécurité globale n°247018), que la Corat n'entraîne pas de mutualisation ni de modification de l'organisation de la police ou de la gendarmerie au niveau local, ni encore subordination de l'une à l'autre ou de transferts de moyens.
Brice Hortefeux inaugure la première unité mixe d'intervention rapide à Grenoble, jeudi 23 décembre 2010. Cette unité « rassemble pour la première fois en unité constituée sous un même commandement, des policiers et des gendarmes », indique le ministre de l'Intérieur. « Elle est composée de six policiers en civil de la brigade anti-criminalité, de 15 policiers en tenue de la compagnie d'intervention, d'une équipe cynophile et de 15 gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention, tous dotés de matériels identiques », précise-t-il. « Lorsque les circonstances l'exigent, cette unité est immédiatement déployée notamment pour enrayer des phénomènes de violences qui peuvent embraser un quartier […]. L'enjeu est bien de travailler ensemble pour résoudre un problème local et tout à fait ciblé », explique Brice Hortefeux.
« Le président de la République a annoncé l'arrivée de 38 fonctionnaires de police en renfort à Grenoble à partir de septembre 2010 », annoncent les syndicats de la police nationale vendredi 30 juillet 2010. Lors d'une rencontre à huis-clos à l'Hôtel de police de Grenoble avec les secrétaires départementaux d'Alliance police nationale, d'Unité SGP Police FO, de Synergie et du Snop, Nicolas Sarkozy a en outre annoncé la création d'un Gir (groupement d'intervention régionale) départemental. Le chef de l'État était à Grenoble à l'occasion de l'installation du nouveau préfet de l'Isère, Éric Le Douaron (AEF Sécurité globale n°263516), il était accompagné du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie.