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Rassembler les fonctions de justice et de sécurité dans un même ministère, supprimer la Préfecture de police de Paris et l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), régionaliser la sécurité publique en donnant davantage de prérogatives aux maires, ne pas armer les polices municipales… Le dernier ouvrage de Jean-Jacques Urvoas, « Onze propositions chocs pour rétablir la sécurité », paraît mercredi 24 août 2011 aux éditions Fayard. Alors que le Parti socialiste a présenté un « pacte national de protection et de sécurité publique », le 17 novembre 2010 à Créteil (AEF Sécurité globale n°255435), le livre de son secrétaire national chargé de la sécurité contient des « propositions personnelles dans des domaines qui demeurent pour une trop large part en friche ». Dans sa préface, l'ancien ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe, « salue la démarche de Jean-Jacques Urvoas [qui] réfléchit sur un sujet politique arraché depuis dix ans à la réflexion ».
Le Parti socialiste défend « une politique de sécurité capable d'apporter la tranquillité à nos concitoyens », dans son projet pour la présidentielle de 2012. Ce dernier a été adopté par le bureau national et rendu public, mardi 5 avril 2011. La stratégie du PS repose sur « deux principes ». D'abord, « lorsqu'un délit est commis, il existe toujours une responsabilité individuelle. Il convient de la rechercher et d'y répondre par une sanction rapide et proportionnée ». Ensuite, « la lutte contre la violence ne peut qu'émaner de la société tout entière », la sécurité doit donc « être le fruit de partenariats étroits entre les forces de sécurité, les acteurs de la prévention de la délinquance, les collectivités locales, toutes les structures et associations qui oeuvrent dans le domaine éducatif, social, sanitaire ». Ainsi, l'action des socialistes « reposera sur la prévention, la dissuasion, la sanction, la réparation ». Selon le parti, « une politique de sécurité efficace s'inscrit dans une volonté d'ensemble en vue de diminuer les causes de la violence et de la délinquance en conjurant l'échec scolaire, en favorisant l'emploi, en combattant toutes les discriminations, en mettant un terme à la ségrégation urbaine ».
« Bâtir une société qui crée la sécurité », « assurer une présence quotidienne des forces de sécurité et de la justice », « ouvrir l'éventail des réponses pour une sanction proportionnée de chaque acte » et « moderniser le fonctionnement des forces de sécurité et de la justice » : tels sont les quatre grands thèmes du « pacte national de protection et de sécurité publique » présenté par le Parti socialiste, mercredi 17 novembre 2010, lors de son forum sur la sécurité organisé à Créteil (AEF Sécurité globale n°258780). Le PS dénonce la politique de Nicolas Sarkozy qui « a désarmé les forces de sécurité qui compteront près de 9 000 policiers et gendarmes de moins fin 2011 qu'à la fin de la législature 1997-2002 ».