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Au terme d'un été 2011 marqué par une nouvelle bourrasque sur les places financières - la troisième depuis le début du siècle. Mais au fond, n'est-ce pas toujours la même et à quand la prochaine ? - les membres du gouvernement, les partis politiques et les syndicats effectuent un dur retour aux réalités. La croissance est nulle. Le chômage est reparti à la hausse. Le déficit public atteint plus de 80 % du PIB. C'est pourtant en partant de ces données que les pouvoirs publics vont devoir bâtir un collectif budgétaire d'abord début septembre, puis le budget pour 2012. Ni trop laxiste au motif qu'en période préélectorale il faut laisser une part au rêve. Ni trop restrictif pour ne pas plonger le pays dans une récession qui tuerait le malade. On conçoit que, dans ces circonstances, l'exercice soit périlleux. Il l'est d'autant plus qu'après un début de quinquennat tonitruant où le bling-bling le disputait au spectaculaire, Nicolas Sarkozy doit aujourd'hui s'accommoder d'une fin de mandat sombrant dans la grisaille quand ce n'est pas un noir complet synonyme de grandes incertitudes et de voyage dans l'inconnu.