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La ministre de l'Intérieur britannique, Theresa May, a rencontré les responsables de Facebook, Twitter et Blackberry afin de voir comment renforcer leur coopération avec le système judiciaire pour « éviter que les réseaux sociaux ne soient utilisés à des fins criminelles ». C'est ce qu'indique le ministère de l'Intérieur britannique, jeudi 25 août 2011. Cette réunion fait suite aux émeutes qui ont traversé le pays du 6 au 10 août dernier (AEF Sécurité globale n°234717) et qui ont montré que « les réseaux sociaux et les services de messagerie ont été employés pour coordonner la criminalité », précise le ministère de l'Intérieur. Theresa May avait annoncé son intention de recevoir les responsables de réseaux sociaux lors d'un discours au Parlement, le 11 août. Elle avait indiqué que Facebook et Twitter avaient eu, au cours des émeutes, « une longueur d'avance sur la police ». La responsable avait donc manifester le souhait deté réfléchir à la manière d' « améliorer la capacité technologique et juridique de la police dans ce domaine ».
Il y avait « tout simplement beaucoup trop peu de policiers déployés dans les rues. Et les tactiques qu'ils utilisaient n'étaient pas efficaces. Les chefs de police ont été francs avec moi », annonce le Premier ministre britannique David Cameron, revenant sur les émeutes qui traversent le pays depuis quelques jours dans son discours devant la Chambre des Communes, jeudi 11 août 2011. « Initialement, la police a traité la situation comme un problème d'ordre public - plutôt que comme un problème de criminalité. La vérité est que les policiers ont été confrontés à un nouveau genre de défi, avec des gens différents faisant la même chose - en gros des pillages - dans des endroits différents, mais tous en même temps », ajoute-t-il. « Dans les rues, la police a fait face à des violations de la loi que nous n'avions pas vues depuis des décennies ». « Ces derniers jours, les agents de police ont montré une incroyable bravoure et ont travaillé » des heures, sans interruption. « Ils méritent notre gratitude et notre admiration », reconnaît-il néanmoins.
« La police fait face à de sévères critiques car il semble que les policiers aient perdu le contrôle dans certains quartiers, lundi soir », indique un article du « Guardian », du mardi 9 août 2011. « Face à la critique sur le trop faible nombre d'officiers présents dans les rues, le Met [Metropolitan police service, la police responsable du 'Grand Londres'] a défendu son fonctionnement, affirmant que 2 500 agents de maintien de l'ordre étaient déployés, en complément des 3 500 agents en service », rapporte le journal. « Les agents et le personnel continue à travailler de longues heures dans des circonstances très difficiles », explique Scotland Yard. « Nous continuons à avoir les plans et les ressources pour répondre à tout autre trouble, pour gérer les activités normales de police et garder les Londoniens dans un environnement sûr. »
Christian Sommade, délégué général du HCFDC (Haut comité français pour la défense civile) pointe des « erreurs de communication majeures » lors de la gestion de certaines crises, lors des troisièmes rencontres parlementaires de la sécurité nationale, mercredi 29 juin 2011 (AEF Sécurité globale n°237343). Il cite notamment « l'épisode neigeux » du mois de décembre 2010 (AEF Sécurité globale n°251208). « Les dirigeants doivent être précautionneux dans la communication de crise et peut-être se professionnaliser dans ce domaine ». Il déplore particulièrement le manque de communication sur « le comportement à tenir » en cas de crise. « Il y a de réelles difficultés pour trouver des informations concrètes. Quel Parisien sait aujourd'hui le comportement à avoir en cas de crue ? Il manque des informations sur des sujets pratico-pratiques. »
La police nationale espagnole utilise le réseau social Twitter pour organiser une discussion entre des internautes et des enquêteurs spécialisés portant sur la sécurité sur internet, mardi 17 mai 2011. Des agents de la brigade d'investigation technologique, notamment chargés de la lutte contre la pornographie infantile, le phishing ou les fraudes à l'identité sont chargés de répondre aux citoyens : les questions et les réponses seront échangées grâce au compte officiel de la police sur Twitter, indique le ministère de l'Intérieur espagnol. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la journée mondiale des télécommunications.