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Le Premier ministre François Fillon annonce « la création de 5 000 places supplémentaires » pour le service civique en 2012, à l'occasion d'un déplacement à Beauvais (Oise) sur le thème de l'emploi des jeunes, vendredi 26 août 2011. Ces nouvelles places devraient permettre, en comptabilisant les services civiques en cours et les nouvelles entrées, à « 25 000 jeunes d'être engagés dans ce service en 2012 », indique le Premier ministre, qui souhaite que le dispositif puisse « continuer à monter en puissance ». Cette annonce fait écho à ses précédentes déclarations de mars 2011 : face à l'augmentation du nombre de candidats potentiels au service civique, il s'était dit « disposé à examiner l'éventualité d'une augmentation du nombre de volontaires […] si des besoins réels étaient avérés » (AEF n°245551).
Le gouvernement n'exclut pas d'augmenter le nombre de volontaires visés par le service civique, un an après la mise en place du dispositif. C'est ce qu'indique le Premier ministre François Fillon dans un courrier adressé le 11 mars 2011 à Martin Hirsch, président de l'Agence du service civique et ancien haut commissaire à la Jeunesse et aux Solidarités actives. Dans un précédent courrier en date du 23 février, Martin Hirsch, porteur de la loi du 10 mars 2010 instaurant le dispositif, a fait part au Premier ministre de ses « préoccupations concernant la montée en charge du service civique ». « Si des besoins réels étaient avérés dans les prochains mois, le gouvernement sera naturellement disposé à examiner l'éventualité d'une augmentation du nombre de volontaires, dans un cadre budgétaire contraint », lui répond François Fillon.
« Les premiers contrats de service civique ont été signés au cours de l'été. Aujourd'hui, ce sont près de 3 000 jeunes qui sont en service civique et qui s'engagent dans le cadre d'actions prioritaires pour la Nation. La solidarité, l'environnement et l'éducation représentent les trois quarts des premières missions proposées aux jeunes. » C'est ce qu'indique Marc-Philippe Daubresse, ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives, dans une communication sur la mise en place du service
civique qu'il a présenté au cours du Conseil des ministres du mercredi 15 septembre 2010.
L'Agence du service civique et l'UNML (Union nationale des missions locales) signent, jeudi 8 juillet 2010, une convention nationale de partenariat visant « à favoriser la diffusion de l'information sur le service civique auprès des jeunes pouvant se porter volontaires et des structures susceptibles de proposer des missions ». En parallèle, les deux organisations ont signé en faveur de l'UNML un « agrément collectif pour permettre l'intégration de volontaires en service civique au sein des missions locales ». L'objectif affiché par l'Union est de favoriser l'accueil, d'ici la fin 2011, de 500 jeunes en service civique par les missions locales, les ARML (Associations régionales de missions locales) et les têtes du réseau. Cet agrément est destiné à faciliter les démarches administratives pour les structures désirant accueillir un jeune en service civique.
La loi n°2010-241 du 10 mars 2010 relative au service civique est publiée au Journal officiel du jeudi 11 mars 2010 (AEF n°273892). Le service civique s'adresse principalement aux jeunes volontaires de 16 à 25 ans qui seront accueillis pour une période allant de six à douze mois dans une association, une collectivité locale ou une ONG en France ou à l'étranger. Il est également ouvert aux personnes âgées de plus de 25 ans, pour des périodes allant de six à vingt-quatre mois. La période de service civique donne lieu à une indemnisation prise en charge par l'État d'un montant compris entre 550 et 600 euros en moyenne. Le dispositif du service civique sera piloté par une « Agence du service civique » qui assurera également son animation et la gestion de ses dispositions financières. Cette agence sera prochainement créée par décret.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture, jeudi 25 février 2010, la proposition de loi sénatoriale sur le service civique volontaire déposée par Yvon Colin (RDSE, Midi-Pyrénées). Le texte, voté préalablement par l'Assemblée nationale début février, n'a pas été modifié par les sénateurs lors de cette deuxième lecture. Ce vote signe l'adoption définitive du service civique par le Parlement. Appelé à remplacer le service « civil » volontaire, instauré fin 2006, le service civique s'adresse principalement aux jeunes volontaires de 16 à 25 ans qui seront accueillis pour une période allant de six à douze mois dans une association, une collectivité locale ou une ONG en France ou à l'étranger. Tous les groupes parlementaires (UMP, socialistes, centristes et radicaux) ont voté en faveur du texte, à l'exception des élus communistes. Ces derniers n'ont pas approuvé la proposition de loi, craignant que le service civique ne serve qu'à « pallier le manque d'offres de formations et d'emplois pour les jeunes ».