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Les montants distribués en 2009 par les entreprises de dix salariés et plus au titre de la participation, de l'intéressement et de l'épargne salariale s'élèvent à 14,2 milliards d'euros, « soit une diminution de 10 % en euros courants par rapport à l'année précédente ». C'est le bilan que dresse une étude de la Dares (ministère du Travail), publiée lundi 29 août 2011. Selon l'étude, « le Perco est le seul dispositif pour lequel les versements progressent, en particulier les abondements des employeurs ».
« L'année 2010 confirme l'existence d'un paradoxe en matière d'actionnariat salarié. À l'occasion de la crise, un mouvement de défiance à l'égard de certains dispositifs d'actionnariat (essentiellement les stock-options et les actions gratuites) a été amorcé en 2009 et s'est renforcé en 2010. Et pourtant, en dépit des critiques et des assauts dont il fait régulièrement l'objet, en particulier de la part du législateur, l'actionnariat salarié reste un outil de première importance utilisé par un grand nombre d'entreprises pour fidéliser leur personnel, lui permettre de partager les orientations stratégiques des dirigeants et des actionnaires et d'être intéressé directement au partage des bénéfices en découlant, tout en constituant un noyau d'actionnariat investissant davantage à moyen ou long terme. » C'est ce que montre la première édition du rapport de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié édité par Capital Ingenium. Ce rapport 2010, publié mardi 21 juin 2011, a pour ambition de réunir de manière exhaustive, objective et lisible, toutes les informations pertinentes illustrant les pratiques et les évolutions récentes de ce rouage majeur de la vie des entreprises.
L'année 2010 est marquée par une « forte progression du nombre des entreprises équipées » par un dispositif d'épargne salariale (243 000 entreprises, soit + 6 %) et par un « plus haut historique en termes d'actifs géré ». Au 31 décembre 2010, les encours d'épargne salariale se sont ainsi établis à 88,6 milliards d'euros, progressant de 4,5 % par rapport au 31 décembre 2009 et renouant avec son plus haut niveau de 2007. C'est ce qui résulte du bilan de l'épargne salariale au 31 décembre 2010 publié le 13 juin 2011 par l'AFG (Association française de la gestion financière)
L'épargne salariale, sous toutes ses formes (participation, intéressement, actionnariat salarié), constitue un moyen efficace d'associer les salariés aux résultats de l'entreprise, mais aussi d'améliorer les relations sociales dans l'entreprise. C'est, en substance, ce qui ressort d'un échange entre Serge Dassault, président d'honneur de Dassault Aviation, Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, et Laurent Bataille, président de Poclain Hydraulics, réunis à l'occasion d'un colloque organisé par Fondact (1) mercredi 11 mai 2011. Alors que le gouvernement travaille à une « prime partage de la valeur ajoutée » (AEF n°241258), ces dirigeants défendent les dispositifs existants, qu'ils jugent appropriés à l'objectif d'association des salariés au capital.
« Avec une progression de leur encours de 40 % en un an, les fonds labellisés par le CIES ((Comité Intersyndical de l'épargne salariale) s'imposent de plus en plus dans le paysage de l'épargne salariale », affirme un communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT du 3 mars 2011. À l'occasion de sa réunion de février, le CIES, qui réunit ces quatre organisations syndicales, a en effet, examiné le bilan des sommes placées par les salariés dans les gammes qu'il a labellisées. Au 31 décembre 2010 les encours ont évolués de façon significative puisqu'en un an ils ont progressé de près de 40 % soit plus de 1 Md €.
« 92 % [des entreprises pour lesquelles le cabinet add'if a réalisé des BSI (bilans sociaux individuels)] communiquent sur l'épargne salariale. Sur cette thématique, le montant moyen de la participation individuelle est de 2 055 euros par salarié. 92,3 % des BSI réalisés mentionnent cette donnée. 54 % des entreprises du panel disposent en moyenne de cinq FCPE (fonds communs de placement d'entreprise). » C'est l'un des résultats du premier baromètre de la communication sociale, réalisé par add'if, filiale d'Adding Group, dédiée à la communication sociale et la communication personnalisée, et rendu public lundi 31 janvier 2011. Le cabinet a analysé les BSI réalisés en 2009 et en 2010 pour plus de 56 000 salariés (d'entreprises de 450 à 32 000 personnes), « afin de dégager les tendances de communication des entreprises auprès de leurs collaborateurs ». Ce baromètre sera renouvelé chaque année et intégrera les meilleures pratiques constatées dans les entreprises, précise add'if.
« Fin 2008, 58 % des 16 millions de salariés du secteur marchand non agricole, soit 9,3 millions de salariés, sont couverts par au moins un dispositif de participation, d'intéressement ou d'épargne salariale (PEE ou Perco). » Parmi eux, 7,6 millions, soit quatre sur cinq, « ont effectivement reçu une prime au titre de la participation ou de l'intéressement, ou bénéficié d'un abondement de l'employeur sur les sommes qu'ils ont versées sur un PEE ou un Perco ». Le montant global distribué à ces salariés s'élève à 16,2 milliards d'euros, soit « une diminution de 6,6 % en euros courants ». Tels sont les principaux constats dressés par la Dares (ministère du Travail), dans une étude consacrée à l'épargne salariale en 2008, publiée mardi 26 octobre 2010.