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« Cela a été une faute lourde de la part de Nicolas Sarkozy, de priver le système éducatif de moyens humains et financiers pendant toute la durée de son mandat », déclare François Hollande, candidat à la primaire socialiste, lors de son discours samedi 27 août 2011, dans le cadre de l'université d'été du PS. « C'était une faute, pas seulement par rapport à la lutte contre l'échec scolaire, pas simplement par rapport à l'égalité, mais une faute économique. Parce qu'un grand pays comme le nôtre, dans la mondialisation, ne peut avoir d'avantages comparatifs que si nos savoir-faire, que si nos connaissances, nos savoirs dans le domaine de la recherche, sont au plus haut niveau », poursuit-il. « L'économie de la connaissance, c'est pour nous la seule condition pour être compétitifs. »
« Dans les lycées, les régions ne sont pas seulement les constructeurs et les équipementiers. Elles sont intéressées au contenu, à l'avenir des jeunes, à leur employabilité », déclare Alain Rousset, président de l'ARF et de la région Aquitaine lors de l'atelier « acte III de la décentralisation », organisé dans le cadre de l'Université d'été du parti socialiste, samedi 27 août 2011. « Ce n'est pas le recteur qui change tous les trois ans qui peut savoir quelle section ouvrir ou fermer », fait-il valoir. « Je veux dire mon mot, autant que le recteur, plus que le recteur, sur ces formations qui ouvrent ou ferment », affirme le président de région, pour lequel « l'éducation devient de plus en plus une compétence partagée ». Lors de cet atelier participaient également Marie-Françoise Pérol Dumont, député de la Haute-Vienne et André Laignel, maire d'Issoudun (Indre) et secrétaire national à l'aménagement du territoire et au développement local.
« Aujourd'hui, les enseignants attendent essentiellement de la cohérence. Car la politique à laquelle ils font face n'est cohérente que sur un point : il faut que ça coûte moins cher », avance Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, à l'occasion d'un atelier de travail « un nouveau contrat entre les enseignants et la nation », lors de l'Université d'été du PS, samedi 27 août 2011. Avec lui, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU et Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa, prennent part au débat modéré par Bruno Julliard, secrétaire national du PS en charge de l'éducation, et Yves Durand, député SRC du Nord. Christian Chevalier décrit lui des enseignants « usés et désabusés ». « Ils n'en peuvent plus, ne comprennent plus le sens de ce qu'ils font », déplore-t-il. Quant à Bernadette Groison, elle établit le constat suivant : « Après des décennies de réformes et de mesures, les enseignants ne sont pas découragés, mais en attente de quelque chose de très différent. Il y a une confiance à rétablir ».
« Élue, je mettrai fin immédiatement aux suppressions massives de postes » dans l'Éducation nationale, écrit Martine Aubry, première secrétaire du PS dans sa « Lettre aux Français », mise en ligne à l'occasion des prochaines primaires socialistes les 9 et 16 octobre 2011.
Candidat à la primaire socialiste, François Hollande a présenté mardi 12 juillet 2011 son équipe de campagne. Jean Germain et Valérie Rabault, sont chargés du dossier éducation.
Valérie Rabault, économiste, travaille dans le secteur bancaire et a coécrit avec Karine Berger l'ouvrage « Les Trente Glorieuses sont devant nous » (Editions Rue Fromentin, 2011). Jean Germain est maire de Tours depuis 1995. Il a également été le directeur de cabinet d'André Laignel, de 1988 à 1991, alors secrétaire d'État à la formation professionnelle. Il a présidé l'université François-Rabelais (Tours) et a été Igen jusqu'en 2010.
Ouvrir « le chantier des missions et de l'organisation du service des enseignants »,
« rendre l'école maternelle oblogatoire », « mettre en place un temps éducatif de cinq jours en primaire » comptent parmi les propositions du Parti socialiste présentées mardi 5 avril 2011, dans un projet intitulé « Redresser la France, retrouver la justice, rassembler les Français », à un an de l'élection présidentielle de 2012. Affirmant que « la qualité de l'enseignement vient aussi de sa capacité à s'adapter à la diversité des élèves, donc de leurs besoins », le PS appelle à ce qu'une « grande concertation soit menée dès 2012 avec les personnels de l'éducation, les parents et les partenaires de l'école pour co-élaborer un nouveau projet éducatif ».