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« Il est important de faire remonter au niveau national tous les cas où vous estimeriez que les autorités administratives ont pris des décisions peu compatibles avec la loi du 24 juillet 2006 et son article 7, qui traite de la possibilité pour un étranger, dès lors qu'il a fait des études de master en France, de rester sur le sol français pour un premier emploi. Nous les rassemblerons pour évoquer la situation avec les responsables publics », écrit Pierre Tapie, président de la CGE (Conférence des grandes écoles), dans un courriel adressé à la veille de la rentrée aux adhérents de la CGE, et dont la teneur a été révélée par « Challenges », mercredi 7 septembre 2011. Dans ce message, qu'AEF s'est procuré, Pierre Tapie explique qu'il avait, conjointement avec Maurice Lévy, président de l'Afep (Association française des entreprises privées), adressé un courrier aux ministres de l'Intérieur et du Travail au mois de juillet pour « leur dire leur préoccupation » quant à la circulaire envoyée en mai aux préfets leur demandant « une interprétation très stricte des lois et décrets relatives au travail de la main d'oeuvre immigrée, et notamment des étudiants de niveau master qui souhaitent poursuivre leur formation par un premier poste en France ».
« Le taux de PIB que la France investit dans son enseignement supérieur et sa recherche est resté à la fois bas et plat ces dernières années, à l'inverse de pays comme le Japon, la Corée ou la Finlande, qui tournent autour de 3,5 % de PIB par an », rappelle Pierre Tapie, président de la CGE (Conférence des grandes écoles), mardi 28 juin 2011, lors de son audition par la Mec (mission d'évaluation et de contrôle) à l'Assemblée nationale (1). Il était interrogé par les députés membres de la commission des finances sur l'effort représenté par le grand emprunt et les moyens de le pérenniser. « 22 milliards d'euros du grand emprunt pour le supérieur et la recherche, ce n'est jamais que 600 millions d'euros par an, soit 4 % des crédits du programme 150 [de la Mires], reprend Pierre Tapie. On est loin du point de PIB manquant, qui correspondrait plutôt à 20 milliards d'euros par an ! Certes, il y a un effet catalytique, mais on ne va pas faire des miracles avec ça. La proposition de la CGE de tripler le nombre d'étudiants étrangers (AEF n°274043) est une proposition dont l'enjeu financier est sept fois plus important que celui du grand emprunt. »
« Nous publierons en novembre prochain un livre blanc sur l'ouverture sociale des grandes écoles », indique Pierre Tapie, président de la Conférence des grandes écoles, en clôture du congrès de celle-ci, vendredi 8 octobre 2010. « Nous pouvons d'ores et déjà dire que nous examinerons, notamment, les manières de mieux articuler l'orientation scolaire et l'enseignement supérieur, la création d'écuries d'excellence qui compléteraient les internats d'excellence pour stimuler les meilleurs élèves issus de milieux modestes, la question des concours et des épreuves nouvelles et originales à imaginer, comme les 'TIPE', ou encore les indicateurs permettant d'évaluer la diversité et l'ouverture sociale des écoles. Nous souhaitons également faire des propositions sur une 'loi Tepa étudiante', qui permettrait aux étudiants de travailler quelques heures par semaine sans charges sociales, et sur la défiscalisation des frais de scolarité sur des périodes longues », ajoute Pierre Tapie.
La CGE propose d'accueillir « 500 000 étudiants étrangers supplémentaires dans les écoles et universités françaises » en dix ans, lors d'une conférence de presse mardi 9 mars 2010. Cela serait possible « en demandant 12 000 euros/an, en moyenne, aux étudiants étrangers non-européens, et ce pour 400 000 étudiants ». Par ailleurs, « 100 000 étudiants disposeraient de bourses de gratuité des études. Le total amènerait à des ressources par étudiant semblables à celles aujourd'hui assurées par les impôts des Français. » Pour que ce projet soit réalisable, la CGE identifie deux mesures nécessaires : « D'abord, il faut que les établissements universitaires aient la liberté de fixer des montants de scolarité pour les étudiants non-européens, point sur lequel il existe une incertitude juridique », explique Pierre Tapie, président de la CGE. « Ensuite, il faudrait abolir la loi Toubon pour l'enseignement supérieur : nous devons développer la francophilie avant de développer la francophonie ! », dit-il.
« Le grand emprunt représente une intuition courageuse et nécessaire. Mais évitons, dans l'usage de la dépense publique, d'utiliser en 2010 pour 2020 les schémas d'organisation des États-Unis des années 1980 ou ceux d'une France qui se penserait d'abord industrielle. Nous aurions simplement, une fois de plus, trente ans de retard », écrit le président de la CGE (Conférence des grandes écoles), Pierre Tapie, dans une tribune publiée par « Les Échos » du 16 janvier 2010. Revenant sur les objectifs et les mesures du grand emprunt, Pierre Tapie liste les travers qui devraient selon lui être évités, ainsi que les « hypothèses implicites » du gouvernement qui « vont diminuer l'impact de ces mesures ».
« Le concours n'est pas bon dans l'absolu ! », estime Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris au micro de France Inter, mercredi 6 janvier 2010, au cours d'un débat qui l'a opposé à Pierre Tapie, président de la CGE. « Il permet juste de vérifier, à un moment donné, que les jeunes qui se présentent sont les mieux formés à ce concours. Il ne dit pas grand-chose sur la qualité intellectuelle, ou sur des compétences autres que scolaires. » Une position inverse à celle de la CGE, qui plaide au contraire pour que tous les étudiants, quelle que soit leur origine, « puissent passer par les mêmes dispositifs que les autres ». Pour Pierre Tapie, les concours nécessitent « un entraînement athlétique pendant de longues années » et ceux-ci ont une grande valeur, « notamment sur la scène internationale ». La CGE a diffusé récemment un texte dans lequel elle s'oppose aux « quotas » d'étudiants boursiers (AEF n°278644), texte qui a suscité de nombreuses réactions.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.