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Les directeurs diocésains de l'enseignement catholique de Bretagne, qui accueille 42 % des élèves bretons, se disent « satisfaits » de la rentrée 2011 : avec 1 500 élèves de plus, l'enseignement catholique breton scolarise cette année 252 500 élèves (enseignement agricole compris). Ils poursuivent cependant leur mobilisation, entamée l'année dernière pour dénoncer les suppressions de postes (AEF n°241008) et (AEF n°243036). « Nous savons que nous devons participer à l'effort budgétaire, mais nous avons été particulièrement touchés ces dernières années », explique Martial Limouzin, président du Caec (Comité académique de l'enseignement catholique) de Bretagne. « Si les suppressions de postes restent aussi importantes en 2012, nous réagirons vivement ». À la rentrée 2011, l'enseignement catholique breton a rendu 186 postes (179 hors enseignement agricole).
La FEP-CFDT, le Snec-CFTC, le Spelc, le SNPEFP-CGT et le Synep-CFE-CGC appellent jeudi 8 septembre 2011 « tous les personnels des établissements d'enseignement privé à défendre leur avenir en participant à la journée du 27 septembre (AEF n°238794) dans l'Éducation nationale et dans l'enseignement agricole ».
5 700 postes dans le premier degré et 6 550 dans le second degré pourraient être supprimés à la rentrée 2012 dans l'Éducation nationale, selon un projet de répartition dont AEF a eu connaissance, mercredi 24 août 2011. Avec 1 350 postes en moins dans l'enseignement privé et 400 postes de personnels administratifs non remplacés, le total des suppressions d'emplois prévues au budget 2012 s'élèverait à 14 000 postes, conformément au chiffre présenté en juin par François Baroin, alors ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale (AEF n°238021).
« Stop ! Les retraits d'enseignants, ça suffit ! Nos écoles sont de l'or pour l'avenir », affirme une lettre d'information de l'enseignement catholique de Bretagne, distribuée depuis une dizaine de jours auprès des personnels et des familles de Bretagne qui scolarisent leurs enfants dans l'enseignement catholique. Cette lettre, qui donne des éléments chiffrés sur la situation de l'enseignement catholique, souligne également le « paradoxe » de la diminution du nombre des postes d'enseignants au regard des évolutions du système éducatif, qui « vont dans le sens de la personnalisation des apprentissages ». Cette lettre constitue, pour l'ensemble des signataires (Comité académique de l'enseignement catholique de Bretagne, DDEC, syndicats de chefs d'établissements, syndicats d'enseignants et de personnels, associations) le « point de départ » d'une « démarche progressive d'information, de mobilisation et d'actions, avant que le budget 2012 ne soit adopté ».
1 528 postes seront supprimés à la prochaine rentrée dans l'enseignement privé catholique et 45 postes dans les autres réseaux de l'enseignement privé, soit 1 573 postes au total. La répartition des retraits d'emplois dans l'enseignement privé a été décidée par le ministère de l'Éducation nationale et notifiée aux recteurs le 27 janvier dernier. Selon les informations recueillies par AEF cette répartition a été présentée lors d'une réunion à la direction des affaires financières avec le secrétariat général de l'enseignement catholique le même jour, réunion que les représentants du Sgec auraient quittée après avoir lu une déclaration. L'enseignement catholique conteste en effet ces chiffres, puisque selon lui, ils ne prennent pas en compte dans sa totalité l'amendement Carle, voté au Sénat le 1er décembre dernier (AEF n°254316) et qui attribue une « rallonge » de 4 millions d'euros au budget de l'enseignement privé. Les parlementaires ont voté l'attribution de 100 ETPT supplémentaires en année pleine, ce qui conduirait selon l'enseignement catholique à 300 emplois en tiers d'année. Selon des sources syndicales, le ministère conteste ce calcul.
Les trois syndicats majoritaires de l'enseignement catholique de Bretagne, Snec-CFTC, Fep-CFDT et Spelc, appellent à manifester le mercredi 24 novembre 2010, devant les préfectures de département. Ils protestent contre les suppressions de postes annoncées et contestent les « propositions alternatives », formulées par le Sgec (secrétariat général de l'enseignement catholique) dans un document publié en octobre dernier (AEF n°258015). Ils comptent remettre une pétition au Caec (comité académique de l'enseignement catholique) de Bretagne, et souhaitent être reçus par le Sgec.