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« Douze projets ont fait l'objet d'une décision de financement du Premier ministre, représentant un investissement de 44 millions d'euros du programme d'Investissements d'avenir pour un coût total de plus de 100 millions d'euros en partenariat avec des collectivités locales, associations, fondations et entreprises », annoncent Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Maurice Leroy, ministre de la ville, Éric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique et René Ricol, commissaire général à l'investissement, vendredi 9 septembre 2011. Ces douze projets ont été choisis « sur la base des avis du comité de pilotage et de suivi, présidé par Bernard Chevassus-au-Louis et composé de quinze membres (représentants de l'État, scientifiques français et internationaux, membres des milieux de l'économie et de la culture scientifique) ».
« Tout en obligeant les élèves à conserver dans leur cursus au moins une matière littéraire, une matière scientifique, et une langue étrangère, il faut leur donner la possibilité de faire des choix. On pourrait ainsi imaginer de nouvelles épreuves de baccalauréat, avec par exemple, pour les S, deux épreuves majeures à haut niveau scientifique, et deux épreuves mineures appartenant au domaine littéraire », déclare dans une interview à AEF Martin Andler, professeur de mathématiques à l'université Versailles Saint-Quentin. Président de l'association Animath, diplômé de l'ENS et de l'université Paris 7 Denis-Diderot, Martin Andler prône ainsi une plus grande autonomie des élèves, une refonte des épreuves du baccalauréat, et s'inquiète de la formation des enseignants et professeurs des écoles en mathématiques.
« Nous avons récemment soumis au gouvernement un dossier de candidature dans le cadre des investissements d'avenir (AEF n°241856) afin de permettre la création d'un nouveau centre national et de quatre maisons régionales pour les sciences et la technologie », déclare David Jasmin, directeur de La main à la pâte, en ouverture du deuxième séminaire international de La main à la pâte sur l'enseignement des sciences à l'école organisé par l'Académie des sciences, lundi 9 mai 2011, à l'Institut de France, à Paris. Ce projet, établi sur cinq ans, de 2011 à 2016, est basé sur quatre axes : « le développement professionnel des professeurs », « l'engagement du monde scientifique et industriel », « l'égalité des chances » via des actions dans les établissements situés en ZEP et classés RAR, et enfin « la production et la présentation de ressources ».
L'Académie des sciences a déposé un dossier de candidature au titre de l'expérience de « la main à la pâte » dans le cadre de l'appel à projets du programme d'investissements d'avenir « internats d'excellence et égalité des chances ». Cet appel comporte en parallèle à l'action de création et rénovation d'internats d'excellence, une action particulière concernant le « développement de la culture scientifique et l'égalité des chances, notamment dans les quartiers de la politique de la ville ». L'appel à projets dont la gestion est confiée à l'Anru, est ouvert sur la durée du programme d'investissements d'avenir qui couvre les années 2010 à 2014. Cet appel à projets est doté de 50 millions d'euros.