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L'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) rend public le rapport d'audit de ses fonctions support réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche), dimanche 11 septembre 2011 (1). Le président de l'institut, André Syrota, en avait dévoilé et commenté les principales conclusions à AEF le 8 septembre (AEF n°233291). Au total, « les fonctions support de l'Inserm représentent 929,67 ETP [équivalents temps plein], auxquels s'ajoutent 252,78 équivalents ETP externalisés », soit « 11,9 % des ETP globaux » de l'institut, « 14,6 % en tenant compte de l'externalisation » (AEF n°241320). « Ces chiffres (…) mettent en évidence une bonne efficience globale des fonctions support », note le rapport, ajoutant que « ce ratio est le plus efficient des établissements audités ». Autrement dit, « en valeur relative, c'est l'établissement qui consacre (…) le moins de moyens au fonctionnement de ses fonctions support ». L'Inra y consacre 14,8 % de ses ressources humaines, le CNRS 15,2 %, l'Inria 19,6 % et le Cirad 22,2 %, précise l'IGAENR. « Il semble (…) qu'un effet de taille puisse expliquer les différences entre établissements dans la part des ETP qu'ils consacrent à leurs fonctions support », nuance-t-elle.
Pour « le pilotage et le modèle économique des fonctions support », l'Inra prévoit « la constitution de 'plaques inter-régionales' pour chacune des fonctions ». C'est ce qu'indique un document de quatorze pages, non daté, intitulé « schéma directeur pour l'optimisation des fonctions 'support' à l'Inra » (1), que la direction générale de l'institut a inscrit à l'ordre du jour du CTP (comité technique paritaire) du jeudi 26 mai 2011, et que les syndicats de l'institut publient sur leurs sites internet (CGT, CFDT, CFTC, Sud-Recherche-EPST). Ces « plaques » doivent « s'entendre comme une démarche de mutualisation des compétences et d'optimisation des processus de traitement des opérations, organisée entre plusieurs centres avec un seul responsable identifié, tête de réseau de la place pour en piloter l'animation ». « Chaque responsable concerné se verra attribuer une lettre de mission explicitant son cadre d'action et les objectifs qu'il convient d'atteindre », précise le document.
Au total, 930 personnes en ETP (équivalent temps plein) se consacrent aux fonctions support de la recherche à l'Inserm, soit 20 % des 4 639 ITA (ingénieurs, techniciens et administratifs) et 12 % des effectifs totaux de l'institut qui s'élèvent à 7 839 agents. C'est ce qu'indique un document, dont AEF s'est procuré une copie, que la direction de l'Institut a présenté le 27 avril 2011 à plusieurs organisations syndicales qui avaient sollicité une réunion d'information dans le cadre de l'audit mené actuellement sur les fonctions support de l'Inserm par l'IGAENR (AEF n°253001). Sur les 930 ETP affectés aux fonctions support, 246 sont au siège de l'institut, 508 sont dans les délégations régionales et 176 dans les laboratoires. Les agents titulaires représentent 89 % de cet effectif, les contractuels 11 %. Tous ces chiffres portent sur l'année 2009.
Le 5e CMPP (conseil de modernisation des politiques publiques), réuni mercredi 9 mars 2011, décide du lancement de dix nouveaux audits dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques), dont un sur l'Ademe et un sur l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Il demande également d' « optimiser la gestion, le financement et la gouvernement de l'IFP Énergies nouvelles », et d' « optimiser la gestion et la programmation des activités du CEA ». Le conseil adopte aussi une « nouvelle mesure » consistant à « mettre en place un pilotage stratégique des opérateurs de recherche ». Le cinquième rapport d'étape de la mise en oeuvre de la RGPP, présenté en conseil des ministres par François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État, détaille l'avancement de tous les « chantiers », dont ceux concernant la recherche. Un sixième rapport d'étape paraîtra en décembre 2011.
Hervé Berville est nommé secrétaire d’État chargé de la Mer auprès de la Première ministre dans le deuxième gouvernement d’Élisabeth Borne, annoncé lundi 4 juillet 2022. Le député Renaissance des Côtés d’Armor remplace Justine Bénin qui, battue aux législatives, a dû quitter son poste. Voici son parcours.
Jean-François Carenco est nommé ministre délégué à l’Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, dans le nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne annoncé lundi 4 juillet 2022 dans la matinée. Président de la Commission de régulation de l’énergie depuis le 16 février 2017, cet énarque (promotion 1979) connaît bien l’outre mer où il a été secrétaire général à la Nouvelle-Calédonie puis préfet à plusieurs reprises (Saint-Pierre-et-Miquelon en 1996, Guadeloupe de 1999 à 2002). Il a également occupé les fonctions de directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère du Travail et de la Cohésion sociale (2005-2006) puis au ministère du Développement durable (2008-2010). Le prochain président de la CRE sera nommé par décret du président de la République, après une audition en commission à l’Assemblée nationale et au Sénat.