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« La CGT pénitentiaire rappelle une nouvelle fois que l'administration pénitentiaire et le ministère de la Justice doivent prendre leurs responsabilités en mettant en œuvre très rapidement des mesures pour améliorer les conditions d'exercice des personnels, la sécurité, la formation des personnels ainsi que la prise en charge des mineurs en milieu carcéral », indique le syndicat, jeudi 8 septembre 2011. Il réagit à la prise d'otage au sein du quartier pour mineurs de la maison d'arrêt de Fleury Mérogis le même jour. Ainsi, le syndicat souhaite qu'une « nouvelle impulsion » soit donnée au pré-rapport relatif à l'actualisation du guide méthodologique des EPM (établissements pénitentiaires pour mineurs) remis en juillet 2011 au garde des Sceaux. Ce document dont AEF Sécurité globale s'est procuré une copie a été réalisé par un groupe de travail de la DPJJ (direction de la protection judiciaire de la jeunesse) et de la DAP (direction de l'administration pénitentiaire) (1) .
La CGT pénitentiaire alerte les sénateurs et députés, « sur les lourdes difficultés rencontrées dans le transfert des missions des extractions judiciaires du ministère de l'Intérieur vers la direction de l'administration pénitentiaire », mercredi 31 août 2011. « En effet, le gouvernement a décidé, unilatéralement, de confier les extractions judiciaires qui étaient, jusqu'ici, dévolues à la police nationale et à la gendarmerie, à l'administration pénitentiaire à partir du 1er septembre 2011. » Le ministère de la Justice indique, lui, à AEF Sécurité globale que deux régions test la Lorraine et l'Auvergne expérimenteront à partir du 5 septembre ces dispositifs (AEF Sécurité globale n°233927).
« L'enfermement peut favoriser une reprise de l'éducation. » C'est ce qu'affirme François Pillet, sénateur du Cher, rattaché au groupe UMP, lors de la présentation d'un rapport co-écrit avec le sénateur Jean-Claude Peyronnet (PS, Haute-Vienne) intitulé « Enfermer et éduquer : quel bilan pour les centres éducatifs fermés et les établissements pour mineurs ? », au Sénat mercredi 13 juillet 2011. « À certains moments, il faut bien enfermer et cela peut avoir des vertus. Ainsi la société se protège et c'est aussi une protection pour les jeunes », ajoute Jean-Claude Peyronnet. Ce rapport découle du groupe de travail de la commission des Lois sur l'enfermement des mineurs délinquants.
« Le nombre de gardes à vue a été en forte augmentation au cours des dernières années : + 72 % de 2001 à 2008, + 70 % pour les gardes à vue de 24 heures au maximum et + 80 % pour les gardes à vue supérieures à 24 heures. En revanche, le chiffre de 2009 est proche de celui de 2008 ». C'est ce qu'indique l'Opale (Observatoire des prisons et autres lieux d'enfermement ou de restriction des libertés) dans l'actualisation de ses données au 1er novembre 2010, publiée mardi 7 décembre 2010. En 2009, « on a recensé 580 108 gardes à vue : 479 728 de 24 heures au maximum et 100 380 de plus de 24 heures ». L'Opale (1), dirigé par Pierre-Victor Tournier, directeur de recherche au CNRS, précise que « le champ de cette statistique est le même que celui de la statistique des faits constatés par les services de police et de gendarmerie » et exclu donc « tous les délits liés aux transports et à la circulation routière ».