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L'E2Cel (École de la deuxième chance de l'estuaire de la Loire), basée à Nantes, affiche un taux de placement (entrées en emploi ou en formation diplômante ou qualifiante) de 62 %, près d'un an après sa création (AEF n°258462). « Nous avons accueilli dix promotions de douze stagiaires depuis octobre 2010 », indique à l'AEF Fabrice Charbonnier, le directeur de l'E2Cel. « Cinq d'entre elles sont sorties. Les résultats sont plutôt positifs, au regard du contexte économique, et des résultats affichés par le réseau des E2C, qui note que 59 % des jeunes accompagnés par les écoles de la deuxième chance connaissent une sortie positive du dispositif ».
Les 70 E2C (écoles de la deuxième chance) ont accueilli 8 049 jeunes en 2010, soit une « progression de 41 % en un an », pour une capacité d'accueil avoisinant les 9 500 places, indique le « réseau des E2C » dans un communiqué diffusé mercredi 20 avril 2011. Le nombre de places devrait être porté à « près de 11 650 à la fin de l'année », réparties dans « une centaine de sites sur le territoire national ». Pour l'heure, on dénombre 70 E2C, implantées dans 16 régions et 35 départements. L'association souligne toutefois que cette « croissance très rapide » sera « encadrée et sécurisée par un processus de labellisation rigoureux, qui préserve le concept d'origine et la qualité des résultats obtenus auprès des jeunes ».
L'Afpa des Pays-de-la-Loire assure avec deux autres organismes de formation (le Cefres - un organisme de formation nantais spécialisé dans l'insertion - et le CRI - Centre de ressources en informatique de Saint-Sébastien-sur-Loire) la formation des stagiaires de l'E2C (École de la deuxième chance) de l'estuaire de la Loire, basée à Nantes et qui a ouvert ses portes en octobre 2010 (AEF n°258462). En remportant cet appel d'offres lancé par le conseil régional des Pays-de-la-Loire, l'Afpa souhaite « apporter son expertise », mais également « s'engager dans une expérience pédagogique innovante ». « L'E2C est une structure nouvelle, qui a beaucoup d'atouts, et notamment le soutien des collectivités, de l'État, du FSE et de beaucoup d'entreprises », indique Michel Messina, manager territorial de l'Afpa en Loire-Atlantique. « Nous allons pouvoir faire dans cette école ce qu'il est difficile de faire ailleurs, de la pédagogie individualisée. »
« Les écoles de la deuxième chance poussent les jeunes à intégrer des formations qualifiantes à l'issue de leur parcours plutôt que d'entrer directement dans l'emploi », explique Lionel Urdy, vice-président du réseau des écoles de la deuxième chance, à l'occasion d'un colloque sur le réseau des E2C organisé à Paris, mardi 26 octobre 2010. « Nous nous sommes rendu compte que les sorties ne se font pas forcément vers de l'emploi durable, mieux vaut orienter ces jeunes vers la formation. Les écoles doivent s'adapter d'une part à la demande des jeunes et d'autre part à la réalité économique des territoires », développe Lionel Urdy.
L'E2Cel (École de la deuxième chance de l'estuaire de la Loire), basée à Nantes, a ouvert ses portes le 4 octobre 2010 avec 24 stagiaires. L'établissement est créé à l'initiative de Nantes Métropole, la communauté urbaine de Nantes. L'E2Cel est présidée par Patrick Rimbert (PS), adjoint au maire de Nantes et vice-président de Nantes Métropole, et administrée par une association qui réunit l'État, le conseil régional des Pays-de-la-Loire, le conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole, la Carene (communauté d'agglomération de la région nazairienne et de l'estuaire), la CCI de Nantes-Saint-Nazaire et la Chambre de métiers et de l'artisanat de Loire-Atlantique.